Une croissance du Sénégal de 8,8% : « encore un Pas de Géant du Président Macky Sall », selon Ansou Sané

Ansou SANE

Le 3 juillet 2023, comme tous les sénégalais, j’ai écouté votre discours immémorable à l’issue duquel vous avez pris la décision historique de renoncer librement à un second quinquennat qui vous revenait de droit. Ce discours, au-delà de sa portée démocratique, a fortement retentit au niveau international hissant encore une fois notre pays au rang des nations où la démocratie est encrée.

Le Sénégal venait ainsi de rentrer définitivement dans « la cour des grands » pour ne pas dire dans le cercle restreint des nations démocratiques. C’est là une victoire parmi tant d’autres, un pas remarquable qui venait encore une fois d’être franchi par notre pays , une énième consécration comme en a eu droit depuis votre accession à la tête de ce pays.

Comme s’il ne suffisait pas, le G20 a accordé un siège, au sein de son instance, à l’Afrique. Cette consécration est le résultat du plaidoyer fort et constant que vous avez toujours soutenu, tout comme celui portant sur la libération des droits de tirage spéciaux (TDS) en faveur des pays africains.

Vous disiez alors dans vos plaidoiries qu’être invité au G20 ne suffit plus et un siège pour l’Afrique n’est pas une faveur mais une évidence géopolitique pourvoyeuse de légitimité car l’Afrique héberge plus de 15% des 8 milliards d’individus que compte désormais la planète. Aujourd’hui encore, j’ai eu la fierté, comme tous les sénégalais du reste, d’apprendre que le FMI, au cours de son Assemblée générale qu’il tient actuellement au Maroc, a indiqué que le Sénégal aura le plus fort taux de croissance dans le monde avec des projections estimées, en 2024, à 8,8%.

Il s’agit là de perspectives solides de croissance qui devront être stimulées par le démarrage de la production du gaz et du pétrole. Mais au-delà de la production de ces richesses pétrolières et gazières, force est de constater que l’économie de notre pays a toujours été tenu avec rigueur, sous votre magistère, cela grâce à une maitrise des agrégats économiques et à des politiques monétaires et budgétaires soutenues, ce qui a permis à notre pays d’échapper à la récession entre 2020 et 2022, au moment où beaucoup d’économies, même celles appartenant à des pays développés, n’ont pu résister aux chocs issus des conséquences néfastes de la pandémie de la covid19 et de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

Parmi les autres facteurs explicatifs de ce bond de notre taux de croissance, l’on peut citer l’amélioration de l’environnement des affaires, le renforcement du partenariat public privé, la hausse des investissements directs étrangers dans les initiatives énergétiques. Il s’agit là de perspectives macroéconomiques favorables qui résultent d’une politique d’assainissement budgétaire que le Gouvernement a mis en œuvre sous votre impulsion. Les fruits de cette croissance sont aujourd’hui ressentis par les populations à travers le renforcement des filets sociaux notamment la couverture maladie universelle dont bénéficie près de 60 % de la population, les bourses de sécurité familiales que vous avez fait passer de 25 000 à 35 000 FCFA et la mise en œuvre d’une vaste politique d’équité territoriale avec les programmes du PUDC et du PUMA.

Sur un autre plan, en dépit des injonctions du FMI, vous avez maintenu la politique de subvention pour soulager les ménages face aux effets pervers des prix des énergies.

Pourtant, en remontant dans mes souvenirs lointains, il me vient à l’esprit cette déclaration après l’alternance de 2012 selon laquelle « le Sénégal connait des tensions de trésorerie au point qu’il est n’est pas sûr que les salaires des fonctionnaires soient payés ». Le taux de croissance avait alors chuté, l’inflation galopait avec comme conséquences, entre autres, la flambée des prix des denrées de première nécessité. Très vite, sur la base d’une vision et de politiques de restauration des agrégats économiques, vous avez relevé les défis et depuis, vous avez maintenu le Sénégal dans une trajectoire de croissance dynamique et en hausse. Aujourd’hui, avec un budget de près de 7000 milliards, vous laissez à notre pays une économie solide, résiliente et qui s’est résolument engagée dans une dynamique d’émergence.
Ansou SANE
Directeur général de l’ANRAC
Responsable politique APR

7 commentaires

  1. ampasoucoupapaye@gmail.com

    Dommage pour toi petit griot, le remaniement ministériel est derrière toi. Tu es très jeune, pense à trouver une qualification pour ta réinsertion car la politique n’est pas un métier et l’argent du contribuable que gaspille avec insolence peut vite devenir un boomrang. A bon entendeur!!!

  2. Diouf

    Les bourses familiales c’est une honte. 35000fca c’est peut-être moins que ce que pontes du régime dépensent pour leur petit déjeuner. La croissance ça ne veut rien dire dans des pays comme le Sénégal.

  3. Ibrahima

    On ne mange pas une croissance.Vous les politiciens je me demande pourquoi vous êtes cons? Les pays les plus développés ne plus de croissance dans leurs pays.Vous êtes toujours en retards pour faire avancer ce pays.On ne mange pas une croissance.

  4. Ibrahima

    Les pays les plus développés ne parlent pas de croissance dans leurs pays.Pourquoi vous êtes cons vous les politiciens ?On ne mange pas une croissance.Allez vous faire foutre avec votre croissance.

    • Répondeur des insanités

      Je te comprends, écrire 8 commentaires Pour dénigrer c’est l’esprit maléfique qui pond des insanités…
      L’analyse est a la objective et mesurable dommage que dans ce pays certains comme toi, ont l’esprit court et négatives sur tout …

  5. Hane

    Analyse très pertinente avec chiffres et faits à l’appui n’en déplaise les nigauds qui n’ont aucune argumentation, aucune idée ni propositions rien que des insanités se dégageant de leurs gueules sanguinolentes.

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