« Tuyau de Keur Momar Sarr, un dosage occulte et obscur dans l’eau », Par Elhadj Yvon Mbaye Journaliste-formateur

Pourquoi ce fameux tuyau de Keur Momar Sarr a-t-il choisi le magistère « apériste », pour s’entacher d’interminables défaillances techniques ? En apprenant, il y’a quelques petits jours, par les services compétents de la SDE, que la distribution de l’eau va connaître de sérieuses et graves perturbations, à cause d’un état encore défectueux du tuyau en question, logique est de qualifier une telle situation de récurrent.

Nous apprenons dans les coulisses du Sénégal des profondeurs, les manipulations pré-commandées par des hauts d’en haut, à des fins de pratiques sorcières et maraboutiques. Occasionnant ainsi des bains et autres utilisations involontaires des populations. Qui seraient alors soumises, domptées, envoûtées et assujetties aux choix de ceux qui nous dirigent. Du vrai bluff de la conscience africaine.

Durant les vingt (20) ans de pouvoir de Diouf et les douze (12) ans de Wade — 32 ans durant– jamais n’avons-nous enregistré autant d’interruption et de manque d’eau à Dakar et banlieue, dus , nous dit-on, à des déconvenues d’ordre technique provenant de K. M. Sarr. Raison pour laquelle, il ne serait point insensé — en tant qu’africain– d’accorder une logique à ceux qui avancent cette thèse de pratiques mystiques, d’un pouvoir craignant des remous, des casses voire une certaine révolte musclée de ses citoyens qui n’en peuvent plus. Car, à l’instar d’une machine, quand l’être humain n’en peut plus, il craque.

Nous allons vers des sommets difficiles à gérer pour un régime, quelque soit la densité technologique et répressive de ses forces de l’ordre. Car, l’histoire nous a enseigné que l’on peut emprisonner ou opprimer une bonne meute d’hommes, de femmes et d’enfants révoltés, mais jamais on ne pourrait en faire de même face à une volonté populaire. Les Sénégalais sont à bout.

Si ce pouvoir installé, depuis bientôt quatre ans, exactement en 2012, avait bien travaillé, pour ses populations, afin de satisfaire la demande sociale, on ne lui prêterait pas de telles pratiques abjectes et ridicules. Hélas! C’est encore, parce que ce régime ignore totalement que la connaissance scientifique est le dépassement de l’action empirique, qu’il s’engouffre dangereusement dans un subjectivisme pire que du négatif.

Au nom du brave peuple sénégalais dont nous ne saurons être le porte-parole, nous prions et demandons humblement à ces décideurs de nous laisser patauger dans une eau vitale et limpide à la consommation. Il est vrai que nous ne sommes qu’à un an et demie de la Présidentielle 2017. Et puisque le temps perdu ne se rattrape jamais, à nos gouvernants de rectifier le tir, avant cette échéance sus-évoquée, face aux 14 Millions de citoyens déçus et désespérés. Pour l’amour de dieu, rendez au peuple sénégalais, son eau potable !

Elhadj Yvon Mbaye
Journaliste-formateur
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