Terrorisme: Ne pas céder à l’appel à la guerre de religions

Au lendemain de l’assassinat du prêtre de Saint-Etienne-du-Rouvray, la presse européenne est parcourue par l’inquiétude et la sidération.
Après ce nouvel attentat, une même inquiétude se lit dans la presse outre-Rhin : “La France se débat pour rester unie”, titre la Süddeutsche Zeitung. Le quotidien de Munich rappelle ces nombreuses “attaques de moindre envergure, à l’arme à feu, ces incendies contre les églises, les synagogues ou les mosquées qui attisent la haine”. Et souligne que tout le monde n’a pas cherché à calmer les esprits en citant Nicolas Sarkozy qui demande un changement profond dans la lutte antiterroriste, et Marine Le Pen qui menace d’attaquer le gouvernement sur des manquements dans les enquêtes.

A Berlin, Die Welt estime qu’“assassiner de manière bestiale un prêtre célébrant la messe doit être compris comme un appel à la guerre des religions.” Selon le quotidien berlinois, le choix de la cible n’a qu’une seule fonction : prouver aux croyants français qu’ils ne sont plus en sécurité nulle part.

« En France, la tension suite aux attaques permanentes est maintenant tellement grande que l’unité intérieure de la société, si impressionnante après les attentats de l’année dernière, montre des fissures. »

Objectif : guerre des religions

Le Soir souligne que l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray illustre un des objectifs majeurs de l’organisation de l’Etat islamique : la guerre des religions.

« Le prêtre a été assassiné, en même temps que le culte, dont le libre exercice est l’une des garanties républicaines essentielles, était souillé. Les églises de France (et d’ailleurs en Europe) figurent au rang des cibles de choix de Daech […] comme l’appel au crime récurrent contre les ‘Croisés’ ou des ‘pays de la Croix’”, explique le quotidien de Bruxelles. Avec, pour but ultime de susciter sur la ‘terre des infidèles’ une ‘guerre des religions”. C’est la crainte partagée par les autorités françaises, mais aussi belges : être confrontées un jour à un attentat ‘de réplique’ dirigé contre la communauté musulmane. »

Alors que les Journées mondiales de la Jeunesse viennent de commencer à Cracovie, The Guardian estime que l’Eglise fait face à un nouveau défi.
“S’il est vrai qu’elle a su s’habituer à une certaine dose de violence tout au long de son histoire sanglante, l’assassinat brutal de Jacques Hamel est un défi particulier lancé au pape François. Jusqu’à présent, la violence contre les représentants du clergé se limitaient aux zones déjà confrontées à la guerre. Cette attaque, en France, dans un pays en paix, ouvre une nouvelle frontière à l’Eglise et confirme que ses prêtres sont maintenant désignés comme cibles.”

3 commentaires

  1. moussaka

    ooh nooo ce nest pas un appel ..faisons attention aux mots utilises Mr le souvetain. Ce sont des fous qui tuent sans discriminer tous les hommes de tt age de tte confession de tte race. .SOYONS VIGILANTS et faisons face

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