Les récents événements en Sierra Leone, qualifiés par les autorités de tentative de coup d’État, placent l’ex-Président Ernest Bai Koroma sous les feux de l’actualité. Inculpé pour son implication présumée, il est accusé de trahison après avoir été placé en résidence surveillée le 9 décembre. La progression des investigations a révélé de potentielles complicités au sein de l’ancien entourage présidentiel, notamment après le décès d’un membre de sa garde dans des circonstances encore floues.
Durant l’enquête, le président en exercice Julius Maada Bio est resté prudent dans ses déclarations, évoquant initialement une atteinte à la sécurité avant de reconnaître finalement une tentative de subversion de la paix nationale. La situation s’est accentuée avec la diffusion d’une photo associant un assaillant aux anciens protecteurs de Koroma. Réfutant les accusations, Koroma a fermement condamné les faits, tout en signalant l’attaque et l’enlèvement de membres de sa garde.
À présent, aux côtés de l’ex-chef d’État, douze individus parmi quatre-vingt-cinq arrêtés doivent affronter la justice. Ces inculpations incluent des figures proches de Koroma, comme Amadu Koita, son ancien garde du corps, dépeint comme un instigateur clé du soulèvement raté, et Bai Mahmoud Bangura, cadre influent de l’APC, le parti de l’ancien président. Cette affaire exacerbant les tensions politiques, est à suivre de près.
