Tadéhi Seck était l’invité, ce dimanche, de « Remue-ménage » à la Rfm. Le juriste pétrolier et responsable de programme au comité sénégalais des droits de l’homme en matière de ressources extractives a soutenu que « le Sénégal a un système pétrolier hyperpresidentialisé. »
Il explique que »dans le code pétrolier sénégalais, toute la chaîne de décision est entre les mains de l’exécutif. Et Il n’y a pas d’intervention d’un acteur tierce doté d’une certaine indépendance pour contrôler les décisions que prennent l’exécutif. »
Mieux encore, selon lui, le problème est d’ordre systémique, lié à la qualité des textes ou la façon d’écrire les lois. » S’y ajoute également « un problème d’ordre moral qu’il convient de régler. »
Concernant le droit à Aliou Sall de diriger une entreprise pétrolière, « il affirme qu’en théorie, rien ne l’empêche. » Mais le frère du président associé à de telle affaire, est ce que la morale peut l’accepter? Est ce qu’il ne peut pas y avoir une source de conflit d’intérêts ou de trafic d’influence »,s’interroge-t-il.
Cependant, Me Seck précise que l’Etat a le droit de donner le droit d’exploration à Petro-Tim. Puise que, dans le code pétrolier de 1998, l’Etat a un droit souverain sur les ressources naturelles avec l’opportunité de s’associer avec des entreprises étrangères ou nationales pour mener des opérations pétrolières.
Par contre, dit-il, »l’article 8 encadre ce principe pour dire que le titulaire ou l’entreprise demanderesse d’un titre de minier d’hydrocarbure justifie d’un certains nombres d’expérience et d’exigence financière (…) », a-t-il clarifié.
Ça a le merite d etre Clair