Rwanda : Discussion sur le potentiel des vaccins à ARNm à la Fondation Gates

La technologie des vaccins à ARNm se présente comme une alternative prometteuse aux vaccins conventionnels, selon une discussion menée à la Fondation Gates. Le président rwandais, Paul Kagamé, le cofondateur de la fondation, Bill Gates, et le philanthrope zimbabwéen, Strive Masiyiwa, ont participé à cette table ronde à New York. Ils ont évoqué la possibilité de réduire les coûts de fabrication des vaccins grâce à cette technologie.

Les vaccins sont un outil crucial de la santé publique, permettant de lutter contre diverses maladies infectieuses. Ils sauvent environ six millions de vies chaque année et contribuent à l’augmentation de l’espérance de vie. Les vaccins à ARNm, actuellement à l’étude dans le domaine clinique, pourraient à terme remplacer les vaccins traditionnels. Ils pourraient notamment être utilisés pour traiter diverses maladies, dont le cancer, le VIH, la grippe et certains troubles génétiques.

Contrairement aux vaccins atténués ou inactivés, les vaccins à ARNm sont précis et induisent une réponse immunitaire ciblée. De plus, ils favorisent la réponse immunitaire humorale et cellulaire et stimulent le système immunitaire inné. L’ARNm est également plus efficace et sûr que l’ADN, car il ne nécessite pas d’entrée nucléaire et ne risque pas de s’intégrer de manière aléatoire dans le génome.

La production de vaccins à ARNm à grande échelle implique un processus de fabrication complexe. Cependant, des défis doivent être surmontés pour que cette technologie puisse répondre efficacement, rapidement et à moindre coût aux crises sanitaires émergentes. La fabrication de nouveaux vaccins est un processus qui peut s’étaler de 6 à 36 mois et qui est coûteux, car il n’existe pas de processus standard.

Les vaccins développés à partir de technologies traditionnelles n’ont pas permis de lutter efficacement contre certaines maladies, comme le paludisme, la tuberculose, le sida ou la grippe. De plus, les épidémies récentes de SRAS, d’Ebola et de Covid-19 ont montré que les plateformes actuelles ne sont pas adaptées pour répondre rapidement, efficacement et à moindre coût.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *