Rapport public de la cour des comptes (2014): L’aide à la presse, la Sn Hlm et l’Ipres, au sommet des irrégularités

La Présentation du rapport public  2014 de la cour des comptes s’est tenue ce matin. Le président de la chambre de discipline financière Oumar Ndiaye en remplacement du rapporteur général absent du territoire national a apporté de larges explications sur les rapports issus de ces contrôles.

Plusieurs irrégularités ont été soulignées par le rapport de la cour des comptes notamment sur l’exécution des lois de finances pour l’année 2013, sur l’aide à la presse, à la caisse des dépôts et consignations, à la société nationale des habitations à loyer modéré et à l’Ipres.

Sur la gestion du budget, la cour a considéré que dans la présentation du budget, il est impossible à un non initié de s’informer alors que cela doit être accessible. Concernant l’aide à la presse, la cour a relevé des dysfonctionnements d’abord, les critères qui sont prévus par la loi ne sont pas bien appliqués, elle observe qu’il y a une distribution égalitaire non pas modulée. elle a relevé plusieurs dispositions de la loi qui ne sont pas respectées. La cour a constaté que la loi est silencieuse, les aides sont octroyées sans des explications…

Les dysfonctionnements de la caisse des dépôts et consignations sont classés en deux catégories: la première est relative au cadre juridique qui entrave la gestion de la Cdc dont elle n’est pas responsable. Et la deuxième qui relève de la gestion des autorités comme l’achat des terrains dans des zones résidentielles, des prises de participations qui ne rapportent rien exceptée une, le risque que la masse salariale fait peser sur la pérennité de la Cdc et les transactions incompréhensives.

A la société nationale Hlm la cour a souligné que la durée de réalisation des programmes est trop longue, des dépassements dans l’exécution de son budget, une gestion des stocks des matières très défectueuse, des traitements non équitables entre les soumissionnaires aux programmes de la Sn Hlm, une situation financière très compromise.

A l’Ipres la cour a constaté qu’il y avait beaucoup de retards dans le vote du budget, en 2008 le budget n’a pas été voté, au titre des paiements pour le compte d’autres institutions de prévoyance, la direction de l’Ipres était défaillante, des difficultés sur le système de recouvrement des cotisations qui sont sources de malversations ce qui fait qu’on a noté beaucoup de détournements à l’Ipres.