Maimouna Bousso, membre du groupe parlementaire Pastef, au sortir de l’Assemblée nationale, a exprimé sa position suite à la radiation du député Barthélemy Dias ce vendredi.
Selon elle, cette décision découle d’une stricte application de la loi :
« Cela ne relève pas de notre ressort, ni de celui de la majorité Pastef, encore moins du groupe parlementaire Pastef. Nous n’avons rien à voir avec cette décision. Elle remonte à l’ancien régime qui était au pouvoir lorsque le jugement définitif a été rendu. »
Maimouna Bousso insiste sur la cohérence du Pastef :
« Nous avons toujours été aux côtés de Barthélemy Dias, notamment du temps de Yewwi Askan Wi. Cependant, nous ne pouvons pas dire une chose et son contraire. Si la loi a été appliquée, nous ne pouvons que nous y conformer, même si cela ne nous réjouit pas. »
Elle s’étonne toutefois de l’attitude de certains :
« Ce qui nous surprend, ce sont les anciens bourreaux de Barthélemy Dias, ceux-là mêmes qui étaient au pouvoir lorsque cette décision est tombée, qui se présentent aujourd’hui comme ses fervents défenseurs.»
Enfin, elle appelle à plus de cohérence dans la classe politique :
« C’est un jugement définitif qui a été appliqué par le ministre de la Justice. Ni le Parlement ni la majorité n’y peuvent rien. Le groupe Pastef reste fidèle à ses principes et n’a pas changé de position. »
Application inélégante de la loi…
Vraiment vous avez raison . Maky mo bakhoul . Il a enterré tous ces gens . C’est ce qu’il voulait faire à Sonko et Diomaye
Promotion canapé a de beaux jours au Senegal
Khana sa yaye si la diare wala mome promotion chaise bi la?
Pas d’empathie là où la Loi sanctionné. Barth -boy dakar- n’a pas cher payé, il s’en vante d’être intraitable dans la castagne. Tout récemment, sa folie bagarreuse a fait des victimes (d’innocentes) à St Louis
Mais pourquoi l’autre condamné définitivement pour corruption de mineurs n’ est pas radié ?
Vous avez tout faux tout ceux-là qui soutiennent que cette révocation est légale. La condamnation de Barthélémy Diaz est antérieure à son élection. Le conseil constitutionnel a validé sa candidature pour l’élection dont il est question, s’il n’était pas éligible il ne l’aurait jamais fait. Radier M.Diaz de son poste de député revient à contester la décision rendue par ce même conseil quand à la validation de cette candidature. Le conseil étant le juge en dernier recours, nous vivons actuellement une situation de non droit qui ouvre un précédent dangereux pour le pays.