Alors que le Sénégal se prépare pour l’élection présidentielle, les citoyens attendent avec espoir que le prochain président réponde de manière efficace aux problèmes persistants dans l’éducation. Parmi eux, le déficit chronique d’enseignants est un frein significatif à la qualité de l’enseignement. L’ex-ministre de l’Éducation, Cheikh Oumar Anne, relève cette pénurie principalement due aux départs à la retraite, aux décès, et aux diverses absences longues du personnel.
En parallèle, la prolifération d’abris provisoires soulève des inquiétudes quant à l’environnement d’apprentissage offert aux élèves. Avec des engagements financiers importants de l’État depuis 2016, la lenteur de la construction des salles de classe permanente est déplorée. Une charte éthique a été créée par les syndicats d’enseignants à l’endroit des candidats présidentiels, soulignant la nécessité d’une gouvernance responsable pour garantir une éducation de qualité.
La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) souligne l’urgence d’aborder des enjeux critiques tels que la concrétisation des programmes éducatifs, la refonte de l’éducation et des procédures de gestion dépolitique de l’administration publique. Des enjeux de taille qui interpelleront le futur président dans sa mission de développer un capital humain de qualité répondant aux aspirations du pays.