Plateaux médicaux : 10 blocs opératoires ne fonctionnent pas à Dakar

L’information est à la fois insolite et alarmante. Gynécologue-obstétricienne, Marie Edouard Faye Diémé de l’hôpital Aristide le Dantec, a révélé que dix centres de santé situés dans la région de Dakar disposent chacun d’un bloc opératoire qui ne fonctionne plus.

Déficit des plateaux médicaux

La problématique liée au niveau et aux normes des plateaux médicaux dans nos établissements sanitaires refait surface, avec cette révélation venant d’une source autorisée. A Dakar, une dizaine de centres de santé est dépourvue de bloc opératoire fonctionnel, malgré le budget consistant dont dispose le ministère de la Santé et de l’action sociale.

La politique de l’Autriche

Le ministre Abdoulaye Diouf Sarr qui se targue d’une bonne politique sanitaire, devrait faire une tournée au niveau de ces structures pour constater de visu qu’il est loin d’avoir atteint cet objectif.
« Nous avons identifié dans la région de Dakar, 10 centres de santé qui disposent de blocs opératoires, mais qui ne sont pas fonctionnels malheureusement », a déclaré Mme Diémé, à la fin d’une visite des centres de santé de la région de Dakar.

Une santé malade

Il s’agit en effet, des centres de santé des Maristes, Liberté VI, Ngor, Ouakam, Pikine, Keur Massar, Mbao, Yeumbeul, Diamnadio et Rufisque, a-t-elle déclaré en présence du gouverneur de la région de Dakar. Selon Mme Diémé, les blocs opératoires de ces établissements de santé doivent fonctionner, surtout en raison de l’importance des services de santé qu’ils offrent aux patients, dont les accouchements, par exemple.

Pyramide sanitaire escamotée

Les centres de santé, dont il s’agit, évacuent énormément de patients vers d’autres établissements, tels que l’hôpital de Pikine, a-t-elle souligné. Selon elle, ces structures auraient pu aider à améliorer la prise en charge des urgences, si les blocs opératoires qui s’y trouvent étaient fonctionnels. Six (6) des dix (10) établissements de santé peuvent rapidement, prendre en charge les urgences obstétricales et néonatales, s’ils sont dotés d’un personnel et d’équipements de qualité, selon Marie Edouard Faye Diémé.

24 commentaires

  1. Il se pose toujours le problème du bon choix des matériels achetés tout comme dans nos investissements pour beaucoup qui n obéissent à aucun critère d efficience..cela démontre une duperie quelque part et il faudrait que le président sanctionne lourdement les collaborateurs fautifs qui ne font pas bien leur travail de contrôle en amont et en aval du travail à eux confié.c est trop facile qu un ouvrage ou un investissement tombe en désuétude sitôt réceptionné Qu il s agisse surtout de bâtiment de route de matériel il faut sanctuonner les responsables nyls et vereux et surtout anti.patriotes.vivement les sanctions

  2. Dr Marie tu es pire que la peste car tu regardes des femmes perdrent leur bébé à cause de ton négligence et je ne pardonnerai jamais d’avoir laissé ma femme aux urgences pendant trois jours et me priver du bonheur d’être papa. Les conséquences de tes négligences hantent toujours le sommeil de ma femme. Tôt ou tard nous allons nous retrouver devant la justice pour que tu répondes de tes actes entre le 15 et le 19 octobre 2018.

  3. Bass

    Mme Dieme vous n’ignorez certainement pas que cela fait exactement une semaine que le ministre de santé accompagné par une forte délégation du cabinet a effectué une tournée dans mes centre de santé de référence du département de dakar. Et justement pour s’enquérir des conditions de travail des agents, des ressources humaines, de la qualité de la prise en charge des patients et de la gestion du matériel et des équipements. Pour chaque points des orientations claires et précises ont été pour faire en sorte que le système soit résilient et que l’offre de soins soins accessible et de qualité.
    Pour rappel la région de Dakar compte 11 districts sanitaires qui comptent chacun un centre de santé de référence doté d’un bloc opératoire fonctionnel et de bonne qualité. Par exemple au district Ouest de l’arrondissement des Almandies vous avez comme centre de référence le centre de santé de Philippe Senghor qui dispose d’un obstétricale très fonctionnel et de qualité qui prend correctement en charge les référés des centre secondaires de ngor, de ouakam ou même d’ailleurs.
    Au district nord de l’arrondissement des Parcelles ASSAINIES vous le centre de référence qu’est Nabil choucair doté aussi d’un bloc opératoire et de qualité qui prend en charge les référés du district. Et partout c’est comme ça au niveau des 11 districts de la régions. Les 10 centres qui ont des blocs installés mais pas encore fonctionnels dont fait allusion Mme Diemé sont tous sans exception situés dans des centres secondaires qui au début n’avaient pas vocation à recevoir des blocs mais à être des centres secondaires conformément à la pyramide sanitaire.
    La vérité que Mme Dieme devait dire est que Dakar est bien maillée en terme de structures de référence qui prennent en charge les référés des centres secondaires . Le maillage sanitaire actuel Mme Dieme assure bien sûr l’accessibilité géographique et l’accessibilité financière avec la gratuité des césariennes.
    Et justement pour densifier cette offre que le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr a demandé au district dans le sens de la mutualisation pour faire fonctionner les blocs SOU des centres secondaires à l’instar de ceux de ngor et de liberté 6. Et au niveau local c’est a dire au niveau district les dispositions sont entrain d’être pour les faire fonctionner avec l’accompagnement du MSAS en terme de personnels etc….
    C’est aussi pour dire à Mme Dieme d’aller plus au fond des déclinant correctement le maillage sanitaire qui bon an mal assure l’essentiel en matière de soins obstétricales.
    Et lors de cette visite fort instructive il a instruit le directeur de la DIEM d’accompagner les districts pour la conclusion de contrats de maintenance avec fournisseurs de la place pour une bonne gestion des équipements et pour anticiper les pannes inhérentes aux équipements médicaux.

  4. C’est inacceptable. Au moment où le régime corrompu, dictatorial et injuste brade les ressources minières et pétrolieres du Sėnégal au profit de voyous comme Frank Timis et au détriment de plusieurs générations de Sénégalais nos hôpitaux sont sous équipés et les populations démunies sont livrées à elles même dans un pays inondé. Les ressources du pays qui appartiennent au peuple doivent être utilisées pour le peuple et non pour des voyous, des clans, des familles ou des lobbies étrangers !!

  5. Ils préfèrent s’enrichir que de prendre en charge les préoccupations des populations. Après que Mame Mbaye NIANG ait pié les ressources du ministère de la jeunesse, c’est au tour de Abdoulaye DIOUF SARR de faire autant au ministère de la santé tout en gardant une petite enveloppe prévue pour les futures condoléances. Quelle gouvernance ?

  6. Bamba

    Ça toujours était comme le plateau médical est mauvais au Sénégal c’est pourquoi ces dirigeants voyagent toujours pour se soigner en France ils reviennent tous en cercueil 

  7. asse

    La politique de santé sous MS est la pire qu’on ait connue dans notre pays. En termes d’infrastructures et de matériel médical,c’est l’indigence totale . Figurez-vous que mon épouse et moi avons parcouru tous les hôpitaux de Dakar et de Ziguinchor pour une Hystéroscopie et une hystérosalpingographie depuis bientôt deux ans. Et la réponse ne varie pas : ces machines n’existent pas ou sont en panne. Pour qui connaît l’utilité de ces machines pour la santé de la femme, c’est une véritable catastrophe de ne pas en disposer dans notre pays en ce 21e siècle. Ces gouvernants font quoi avec notre argent ?

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