Le parrainage électoral cristallise la classe politique. Le Pr Mamadou Diouf, un historien observateur averti des faits invite les acteurs à s’échanger sur la parrainage.
Ni filtre ni limite
Le Parrainage divise le pouvoir et l’opposition qui doivent discuter sereinement de la signification du parrainage. Le Professeur d’histoire à l’université Columbia à New York, sur Sud Fm, écarte toute tentative de filtrer le nombre de candidat dans un système démocratique de type universel.
« Le parrainage est une réponse adoptée par le régime au pouvoir pour régler ses comptes, pas pour assurer un système transparent, un système où la compétition est régie par des règles précises ».
Selon le Pr Diouf, il est possible de limiter le nombre de candidats, mais que ça soit fait de manière consensuelle et de manière délibérative.
Une solution consensuelle
« Si l’opposition est en train de se battre, pour éviter le parrainage, elle se rend bien compte que le parrainage à la Présidentielle de 2019 a été un mécanisme pour l’Apr et le président de la République de vouloir limiter à leur profit les élections présidentielles.
Et dernière chose, si des institutions régionales ont pris position pour dire qu’elles ne sont pas convaincues du caractère démocratique du parrainage, j’estime que cela signale la nécessité de se retrouver et d’en discuter pour trouver une solution consensuelle. On ne peut pas imposer un règle à tout un groupe, alors que ce groupe a des arguments, mettez-vous autour d’un table »
Parfaire le système de parrainage
Ce jeudi, la société civile, réunie autour du Collectif des organisations de la société civile (Cosce) et la Plateforme des acteurs de la société civile pour la transparence des élections (Pacte) ont fait des recommandations à l’administration dans le but de parfaire le système de parrainages, pour en faire « un système qui garantit pleinement l’égalité des candidats, le secret du vote ainsi que la libre participation aux élections par l’instauration».
Encore une bête de somme de professeur.Non-sens.dégage.