Ousmane Sonko: « Personne n’a le droit de me choisir un itinéraire »

Le rendez-vous d’Ousmane Sonko avec le juge d’instruction ne se passe pas comme prévu. En partance pour le tribunal de Dakar avec ses partisans, son cortège a été bloqué à Mermoz vers la station Elton par la gendarmerie, qui l’invite à choisir un autre itinéraire.

Face à cette situation chaotique, le député a réagi. Il fustige la démarche de la gendarmerie et réclame ses droits en tant que « citoyen libre de ses mouvements ». 

Sonko réclame ses droits et alerte

« Ma voiture est bloquée depuis plus d’une heure par la gendarmerie commandée par le préfet de Dakar. Ce préfet a été surpris en train de dire qu’ils vont décerner un mandat d’amener pour me cueillir de force. Personne n’a le droit de me choisir un itinéraire.

J’ai fait constater par huissier en conséquence. Je suis un citoyen libre de ses mouvements. Je prends à témoin l’opinion nationale et internationale sur ces graves violations de nos droits », a déclaré Sonko sur sa page Facebook.

33 commentaires

  1. Deug rek

    On te choisira un itinéraire par force car tu fais dans le tapalee et dans le tourr leundeum ! On te convoque à 9h et tu ameutes des cons pour un rassemblement illégal en plein Covid.Tu es ki pour faire poireauter le juge d instruction pendant des heures toi?

  2. D de f

    Pour répondre à une convocation nul besoin d’appeler tes inféodés pour t’accompagner, ça prouve à quel point t’as la trouille. Assumél mo gueune si yow. Ragal dou dieggui rails

  3. Pater

    Je m´étais abstenu de ne plus écrire souvent parce que d´une part je m´étais dit qu´avec Macky Sall, écrire, parler, rouspéter ne servent à rien. Ce qui vaille avec lui et ses sbires c´est le rapport de force. D´autre part, je suis revenu sur ma décision car devant le mal, le silence devient une lâcheté.
    Ce despote veut nous terroriser pour nous faire taire, mais il oublie qu´il aura à faire à des guerriers et de dignes fils de résistants. Nous résisterons et lutterons jusqu´au dernier souffle. Ce tyran marchera sur nos corps, s´il en sorte indemne, pour rendre le reste esclave. Nous sommes nés libres et nous mourrons libres.
    Dire que la police torture est devenue au Sénégal un crime, dire que la police est le corps le plus corrompu de l´administration sénégalaise, vous risquez la réclusion criminelle. La police du Sénégal est tortionnaire et corrompue. Transparency International dans son rapport de 2019 déclare que sur une échelle de 1 à 5 sur la perception de la corruption des institutions, la police nationale arrive en tête avec 4,1. Voila vos statistiques ignominieuses. Dans un Etat normal, la police devrait être au service des populations, mais dans notre Sénégal actuel et sous l´autorité autocratique de Macky Sall, on intimide et menace les citoyens pour préparer un troisième mandat. Le temps des menaces et intimidations est révolu.
    Je le répète, nous résisterons jusqu´au bout !

    Une autre politique est possible

  4. Ngagne

    C’est dommage mais notre leader ne sera jamais président.
    Ils finiront par l’avoir.
    S’ils ne réussissent pas cette fois-ci ils feront encore d’autres tentatives.
    S’ils sont à bout, ils vont le tuer tout pomme Thomas Sankara.
    Voici votre Sénégal.
    Voici cette Afrique de merde.
    Nous sommes nos propres ennemis.
    Mane doyal na fi seukeu.
    Def sama préinscription guéneu deukeu bi lay def té In Shaa Allah doumafi gneuwati.
    Yallah ngéne am diameu Yéne yeup
    #YawmalKhiyamDineuMéti

  5. dkr

    je me demande pourquoi macky n’a jamais peur la population depuis Karim wade bethio thioune khalifa sall la sonko il s’en fous les manifestations

  6. jhonesene

    Chacun a le droit d’exprimer et de diffuser librement ses opinions par la parole, la plume, l’image, la marche pacifique, pourvu que l’exercice de ces droits ne porte atteinte ni à l’honneur et à la considération d’autrui, ni à l’ordre si vous allez chercher des papiers il n’allait pas passé par avenue cheikh anta Diop affaire bi mome beug beurré bagne beurré diakarlo adji sarr falforce

  7. Emmanuel Sarr

    Nous avons vu des personnes se pavenaient avec des gourdins et qui, avec hargne, frappaient les gens sans retenue et tout cela devant une police passive. Le pays va vers des lendemains incertains. Halte à la monarchie.

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