Nouvelle plainte : L’argument soulevé par Bah Diakhaté pour se défendre

L’affaire Bah Diakhaté continue d’évoluer à mesure que de nouveaux éléments surgissent. Alors que le verdict de son procès avec le Premier ministre Ousmane Sonko est attendu lundi prochain, Bah Diakhaté a été extrait de sa cellule ce mardi pour être entendu par les enquêteurs sur une autre plainte déposée par Ababacar Mboup. Mais il n’a pas été loquace sur la question. 

Cette nouvelle plainte porte sur des accusations de diffamation suite à une publication sur Facebook dans laquelle Bah Diakhaté accusait Ababacar Mboup d’avoir été victime de sodomie par un parent très proche, ce qui, selon Diakhaté, aurait causé à Mboup un traumatisme profond influençant ses perspectives et comportements.

Cependant, dans les locaux de la DIC mardi, l’activiste a invoqué l’amnistie pour se défendre, arguant que les faits incriminés remontent à 2022 et sont donc prescrits. Autrement dit, ces faits sont désormais amnistiés, car il s’agissait de délits de presse pour lesquels la prescription est de six mois.

Diakhaté a donc choisi de ne pas s’épancher davantage sur cette nouvelle plainte devant les enquêteurs. La réponse du procureur de la République reste à voir.

Pour rappel, lors de l’audience des flagrants délits concernant son affaire avec le Premier ministre, Ousmane Sonko, six mois de prison ferme avaient été requis contre Bah Diakhaté et imam Ndao pour offense à l’encontre du Premier ministre et diffusion de fausses nouvelles.

6 commentaires

  1. Laye

    Tout ça c’est à cause du manque de boulot. C’est quoi être activistes ? Politique dou métier. Aller chercher du travail c’est mieux

  2. Modou

    La même pratique se répète d’un régime à un autre.Acharnement et compilation de dossiers et de plaintes pour juste que l’accusé reste en détention et que l’état ait toujours raison.

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