Nouvelle Œuvre d’Abdoulaye Bamba Diallo : Le Témoignage d’une Femme dans la Banlieue Dakaroise

Abdoulaye Bamba Diallo, ancien directeur de publication du journal hebdomadaire  »Nouvel Horizon », a publié son premier roman,  »Dagoudane, la marche sans ombre d’une femme ». Ce livre relate une séquence de vie des années 1970 à Pikine, une banlieue de Dakar.

Édité par  »Abis éditions » d’Abdoulaye Fodé Dione, le roman conte l’histoire de Fawuri, une mère de famille ayant perdu son mari très tôt et se retrouvant seule avec trois enfants à élever. Vendeuse de friperie, elle aspirait à offrir une bonne éducation à ses enfants dans un environnement difficile.

Selon l’auteur, qui a grandi à Pikine Dagoudane, le roman est un témoignage. Diallo mentionne que  »Dagoudane, la marche sans ombre d’une femme » se veut comme le combat silencieux d’une femme dans la banlieue dakaroise.

Il explique avoir voulu transférer une partie de son expérience professionnelle après 41 ans de carrière. Le roman décrit le quotidien de Pikine, en mettant en lumière le marché Syndicat et les bus RTS que les élèves empruntaient pour se rendre au lycée et dans les écoles publiques.

Il affirme croire fermement à l’école, à la santé publique et à la citoyenneté. Le livre explore les réalités sociales de la banlieue, posées en strates et délimitant les tourments d’une société souvent comparée aux histoires hollywoodiennes, selon la quatrième de couverture du roman.

Le roman décrit également des moments de vie d’une communauté fière mais susceptible de déliquescence. Diallo pose un regard inquisiteur sur son pays depuis sa banlieue en soulignant la confrontation entre le traditionnel et le moderne.

En plus de son engagement littéraire, l’ancien président du conseil d’administration de la Société sénégalaise de presse et de publicité, éditrice du quotidien national  »Le Soleil », se dit passionné par la littérature slave. Il cite parmi ses influences Maxime Gorki, André Tolstoï et Garcias Marques, ainsi que des pionniers de la littérature africaine comme Soni Labou Tansi, Ahmadou Kourouma et Ferdinand Oyono.

Diallo se sent également influencé par l’écrivain sénégalais Birago Diop, qu’il considère comme  »le prince de la littérature sénégalaise ».

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