Dans une atmosphère tendue, trois jours après le décès du jeune Nahel qui a déclenché une série d’émeutes dans toute la France, l’équipe de France de football a fait part de son inquiétude et a appelé au calme. Cette déclaration, d’abord relayée par Benjamin Pavard puis par Kylian Mbappé, a exprimé le choc et la préoccupation des joueurs face à la mort « brutale » et « inacceptable » de l’adolescent de 17 ans et aux circonstances qui l’entourent.
Les mots de Kylian Mbappé, répercutés sur les réseaux sociaux, ont exprimé le sentiment de la nation. « Comme tous les Français, nous avons été marqués et choqués par la mort brutale du jeune Nahel, » a déclaré le joueur de football, avant d’ajouter que l’équipe ne pouvait « rester insensible aux circonstances dans lesquelles ce décès inacceptable a eu lieu ».
La tristesse et le désarroi des joueurs face à la situation sont palpables dans leurs propos. L’inquiétude grandit alors que la colère populaire s’exprime de plus en plus par des actes de violence. Les footballeurs, eux-mêmes issus en grande partie des quartiers populaires, partagent ces sentiments de douleur et de tristesse.
Ils ne manquent cependant pas de condamner les actes de violence qui se produisent à travers le pays : « La violence ne résout rien, encore moins lorsqu’elle se retourne inéluctablement et inlassablement contre ceux qui l’expriment, leurs familles, leurs proches et leurs voisins. »
L’appel à la responsabilité est clair dans le discours de l’équipe de France. Elle exhorte les acteurs sociaux, les parents, les frères et sœurs, à œuvrer pour le retour de la paix dans les quartiers. Elle met en garde contre la menace qui pèse sur le « vivre-ensemble », valeur à laquelle les joueurs sont attachés.
Le message de l’équipe de France est avant tout un appel au calme, à la réflexion et à la reconstruction. « Il existe d’autres manières pacifiques et constructives de s’exprimer. C’est en cela que nos énergies et nos réflexions doivent se concentrer, » ont affirmé les joueurs.
La déclaration se termine sur une note d’espoir, un appel à la fin de la violence et au début d’un temps de deuil, de dialogue et de reconstruction. Le pays, touché par ces événements tragiques, peut-il entendre cet appel et trouver la voie de l’apaisement ? Seul l’avenir le dira.
