Au lendemain de la pose de la première pierre la cité de l’émergence, l’ordre des architectes du Sénégal se sont fendu d’un communiqué pour dénoncer leur mise à l’écart des grands projets structurants du Gouvernement.
En effet, selon Fodé Diop, Président de l’ordre des architectes du Sénégal, concernant les pôles urbains de Diamniadio, « à ce jour, nous n’avons pas encore eu connaissance du plan d’Aménagement et du cahier de charges ». Même son de cloche, tambourine-t-il pour la cité de l’émergence et de l’avenir, que le Président de l’Ordre a dit découvrir « à travers les panneaux publicitaires et la télévision.»
C’est pourquoi, note-t-il, le plus regrettable est que jusqu’à ce jour « la quasi-totalité des « grands projets urbains structurants, dits émergents » ne voient pas l’implication des architectes inscrits à l’ordre des architectes du Sénégal, alors qu’au même moment, autre paradoxe, plus de 80% de la commande privée, se fait sans recours à l’architecte, en infraction avec les dispositions réglementaires, malgré la dématérialisation des procédures de demande d’autorisation de construire. »
Mais, a-t-il souligné, quelques architectes ont été consultés par le Gouvernement et il appelle « les confrères » à la solidarité. «Il faut que nos confrères qui ont accès aux projets de l’Etat sachent que la roue tourne. On ne peut pas être indéfiniment dans les bonnes grâces. »
Assane Sarr, Président de l’ordre patronal des architectes, a quant à lui, carrément tapé sur la table. « Nous ne sommes pas aussi riche que les marocains. Et nous n’avons pas d’argent à offrir à la fondation de la Première dame pour avoir accès aux commandes ». Le Président de l’ordre patronal faisait ainsi référence au marocain Othman Benjelloun, PDG de la Bmce Bank, qui avait au mois de Juillet, rencontré la Première Dame et ses proches collaborateurs de la Fondation « Servir le Sénégal ».
Le PDG de la BMCE a pour projet de faire construire un Daara (école coranique) nec plus ultra, avec des salles de cours, une mosquée, un internat d’un coût de 650 millions FCfa !
Sur un autre point le Président de l’ordre a indiqué un déficit des compétences architecturales. « Avec l’Acte 3 de la décentralisation, il est notoire de constater le déficit de compétences architecturales (moins de 10 architectes dans toutes les administrations centrales et décentralisées du Sénégal) capables de prendre en charge la programmation et le suivi de projets de l’Etat et les collectivités locales ».
Il a, à cet effet, noté que l’ordre qui compte plus de 200 architectes est disposé à apporter une connaissance architecturale aux 45 départements à travers la mise en place de conseils d’architecture, d’urbanisme et d’environnement au niveau des collectivités locales.
avec dakaractu
Ce n’est pas en denigrant avec des propos legers que vous aurez des marchés . Il faut être à la hauteur et serieux comme les turques et les marocains.
laissez moutons (ils ne sont que 2) pisser, tabaski 2017 viendra. Tous les comptes seront rendus un jour; il ne faudrait pas que le peuple sénégalais soit amnésique.C clair que les marocains ne vont jamais hériter de centaines d’hectares en plein centre de la capitale sénégalaise sans « graisser » ceux qui leur ont donné cette faveur. C révoltant de voir comment les sénégalais sont bernés !