L’approvisionnement du marché de Mbour jugé correct

Le chef du service départemental du commerce de Mbour, Mbaye Wade, a écarté mercredi tout risque de rupture de produits alimentaire dans ce département, où les tendances sont bonnes avec un correct approvisionnement du marché en denrées de première nécessité.

‘’L’approvisionnement du marché est correct, surtout pour les produits très prisés durant le mois de
ramadan », a-t-il rassuré dans un entretien accordé à l’Aps.

Selon lui, « avec l’approche de la fête de Korité (Aïd-el-fitr), la pomme de terre et l’oignon, très prisés par les ménages, ne souffrent d’aucun risque de rupture de stock. Les prix de grande de consommation sont stables sur toute l’étendue du territoire départemental’’.

Il a reconnu toutefois qu’une rupture de stock de la pomme de terre avait été notée, il y a quelques jours. Mais, depuis le 13 juin dernier, avec la levée du gel des importations, les commerçants ont commencé à réapprovisionner correctement le marché, de sorte qu’aujourd’hui il n’y a plus de souci à se faire.

Pour l’oignon, le chef du service départemental du commerce soutient qu’’’il n’y a jamais eu de rupture de stock, puisque la production (locale), largement suffisante, couvre largement les besoins des ménages’’.

Il a ajouté que pour le riz, le lait en poudre, l’huile, le sucre, la tomate et bien d’autres produits, ‘’les stocks sont corrects et les prix sont restés les mêmes, puisqu’il n’y a pas eu de hausse’’.

Le kilograme de pomme de terre, dont le sac coûte 8.000 francs CFA, est vendu à 400 francs CFA. Pour l’oignon, le sac est cédé entre 9.000 et 9.500 francs CFA. Le kilogramme est vendu à 300 francs CFA.

Le kilogramme de viande de mouton est vendu à 3.000 francs CFA, tandis que la viande de bœuf coûte au marché central de Mbour 2.500 francs.

Ici, si la rupture des stocks d’oignon peut durer jusqu’à quatre jours, force est de reconnaître que le marché est bien approvisionné en viande.

Même son de cloche chez d’autres commerçants du marché central de Mbour. Certains d’entre eux déplorent toutefois une rupture de stock pour l’oignon, même si celle-ci n’est pas à un niveau alarmant.

‘’Pour l’instant, le marché est bien approvisonné en pomme de terre grâce à la levée du gel des importations. Mais pour l’oignon, il y a rupture de stock, puisque nous ne disposons que de l’oignon local’’, signale Mor Diop, commerçant au marché central de Mbour. Il assure toutefois que toutes les autres denrées sont disponibles en quantité suffisante.

Baye Fall est lui commerçant au marché ‘’Ocass’’ de Mbour. ‘’Si la tendance se poursuit, déclare-t-il, il n’y a pas de raison que les populations s’inquiètent, d’autant plus que nous nous sommes suffisamment approvisionnés pour pouvoir parer à toute éventualité inquiétante.’’

Diop, un autre commerçant, estime que ‘’le véritable problème du marché central, ce n’est pas la disponibilité des produits alimentaires, mais plutôt l’anarchie qui y règne sans que’aucune autorité ne daigne lever le petit doigt pour soulager ceux qui viennent ici’’.

En effet, véritable pôle d’attraction, le marché central de Mbour étouffe. Piétons et automobilistes y ont du mal à se frayer un passage, malgré la présence d’agents d’une société de gardiennage engagés par la municipalité.