Guinée Conakry : La voie de la cohésion politique se trace

La mouvance, l’opposition et les observateurs que sont la communauté internationale et la société civile guinéenne ont signé, mercredi 12 octobre un accord.

Il aborde comme prévu des points tels que les élections locales ou l’indemnisation des victimes de violences politiques.

Jamais accord politique guinéen n’avait bénéficié d’autant de consensus. Les parties prenantes en sont à leur cinquième dialogue depuis l’avènement au pouvoir d’Alpha Condé, fin décembre 2010. Et cette fois, contrairement aux fois précédentes  où présidaient des étrangers à cause de la méfiance réciproque entre les parties  l’accord conclu a été conduit « avec impartialité et professionnalisme  » par le ministre de l’Administration du territoire, Bouréma Condé.

Pourtant, comme l’a avoué le porte-parole de l’opposition, Aboubacar Sylla, rien ne laissait présager un dénouement aussi heureux, vu le statut du président du dialogue. Bouréma Condé remplaçait en effet son homologue le ministre de la Justice, Cheick Sako, accusé par l’opposition de  » partialité « .

Le Premier ministre, à qui l’article 58 de la Constitution donne les prérogatives de promouvoir le dialogue socio-politique et de veiller à l’application des accords, a de son côté salué le travail du président Alpha Condé, qui a instruit la relance du dialogue et reçu son principal opposant, Cellou Dalein Diallo, le 1er septembre.

One thought on “Guinée Conakry : La voie de la cohésion politique se trace

  1. karim barry

    un denouement heureux la Guinee doit avancer et mettre l’ethnophobie de côté. C’est bien pour ce bébé de la democratie, on espère beaucoup de changements car la Guinee a soufert comme ça

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