En Guinée, bien que le président de transition Mamadi Doumbouya ait affirmé ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle, selon Cellou Dalein Diallo, le risque qu’il veuille conserver le pouvoir persiste.
À la question de savoir si son pays est devenu une dictature, l’ancien Premier ministre répond sans ambiguïté que la Guinée est « absolument, une dictature ».
Diallo s’inquiète de la répression des manifestations, des atteintes à la liberté de la presse et des coupures d’Internet, affirmant que le gouvernement cherche à « faire taire les voix dissonantes ». Il évoque que ces critiques ciblaient la gouvernance de la junte, dénonçant la corruption et l’enrichissement effréné des dirigeants du pays.
