Dakar tourne au ralenti. Pour cause, une grève de 48 heures décrétée par le syndicat des transporteurs qui réclament la satisfaction de 27 points. Et d’aucuns en ont profité pour faire grimper les prix.
Le bras de fer engagé entre les transporteurs et les autorités étatiques continu de faire des victimes. La population sénégalaise n’en finit pas d’en découdre avec une flambée, inconsidérable, des prix, de la part de certains chauffeurs véreux. Dans un reportage réalisé par nos confrères du Quotidien, Adama Diagne, un menuisier métallique trouvé à l’arrêt bus Dioumadji de Keur Mbaye Fall de confier: « ça fait plus d’une heure trente minutes que j’attends le 77 pour aller travailler. »
D’un autre côté, certains en ont profité pour faire grimper les prix, à l’instar de certains taxis. Et malgré le cris de cœur des usagers, ces transporteurs sont restés insensibles à leurs requêtes. Adama Diagne, usagère crie au ras le bol: « Je n’ai pas les moyens de prendre un taxi. Les Ndiaga Ndiaye profitent de cette occasion pour augmenter le prix et par principe je ne vais pas les prendre. »
Pour autant, la grève n’est pas suivie par tous les transporteurs. Et pour cause, selon certains chauffeurs, un manque de communication de la part des responsables syndicaux. Même s’ils reconnaissent, qu’en tant que chauffeur, ils ne sauraient dire les motifs de cette grève. D’autre chauffeurs par contre justifient leurs refus d’aller en grève pour la bonne et simple raison, de l’approche de la Tabaski.
