Un octogénaire a trouvé la mort dans la file d’attente des urgences du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nantes. Cet incident tragique survenu mardi matin a été rapporté par des médias français, avec l’établissement hospitalier déclarant lui-même la nouvelle, selon un communiqué diffusé.
Le décès de cet homme de 80 ans est qualifié « d’inattendu et inexpliqué à ce stade », rapporte le journal Le Figaro. Il survient alors que la situation dans les urgences était tendue mais relativement stabilisée après le déclenchement du plan blanc 15 jours plus tôt.
Le patient a été dirigé vers la file d’attente après avoir été examiné par une infirmière et un médecin, comme le précisent les mêmes sources. Son état a été surveillé à plusieurs reprises jusqu’à 10h, mais aucun signe alarmant n’avait été détecté. C’est peu après cette dernière vérification que l’homme est décédé.
En 2024, sur les 82 286 admissions aux urgences adultes du CHU de Nantes, 168 patients sont décédés. Un événement semblable avait déjà eu lieu au mois d’août dernier, pendant une période d’engorgement. Le CHU a programmé une « analyse spécifique et pluridisciplinaire » pour déterminer les circonstances entourant cette mort et évaluer les pratiques médicales.
Force Ouvrière (FO), le syndicat de l’hôpital, a exprimé son soutien aux équipes médicales travaillant dans des « conditions toujours plus dégradées », tout en déplorant la fermeture de 14 lits médicaux temporaires. Le syndicat appelle à l’ouverture immédiate de 120 lits supplémentaires pour prévenir de tels drames.
FO souligne que « le taux de mortalité des personnes âgées augmente lors d’une nuit passée aux urgences ». Ce constat, lu sur le site de nos confrères d’Anadolu, est considéré comme un signe alarmant du manque de lits, aggravant la situation dans les hôpitaux.
Macron préfère distribuer de l’argent à l’Ukraine mais aussi à la Chine et à des gouvernements africains que de donner de l’argent aux hôpitaux français.