Une trentaine de nouvelles plaintes a été déposée ce mercredi au tribunal de Tarbes, concernant des allégations de violences d’échelles et physiques commises au sein de l’établissement privé catholique Notre-Dame de Garaison. Cette information a été confirmée par des sources médiatiques françaises, selon nos confrères d’Anadolu.
Ces plaintes viennent s’ajouter aux trois précédentes qui avaient été enregistrées début mars par d’anciens élèves de l’institut. Les victimes se sont regroupées au sein d’un collectif spécialement conçu pour faire la lumière sur ces abus, dans la continuité du scandale de Bétharram apparu cet hiver. Ce collectif avait justement été auditionné le 20 mars dernier par une commission d’enquête parlementaire sur les violences subies par les enfants en milieu scolaire, où il avait évoqué des actes de violences et de viols, notamment par des membres du clergé.
Parallèlement, le groupe scolaire Notre-Dame de Bétharram, situé non loin de Pau, fait également l’objet d’une enquête comprenant 152 plaintes. Dans cette affaire, un homme de 59 ans a été mis en examen et incarcéré en février dernier pour viol aggravé et agression sexuelle aggravée. Deux autres suspects ont été libérés après leur garde à vue, en raison de la prescription des faits qui leur étaient reprochés.
Enfin, il est important de noter que François Bayrou, ancien Premier Ministre, est critiqué pour ne pas avoir signalé ces faits à la justice, bien que ses enfants aient fréquenté Notre-Dame de Bétharram et que son épouse y ait enseigné le catéchisme. Cette information a été relayée par l’agence de presse Anadolu, confirmant ainsi l’ampleur du scandale qui secoue ces établissements.