Le Sénat français ne tiendra pas de minute de silence ce mercredi en mémoire d’Aboubakar Cissé, terrassé la semaine dernière dans une mosquée de La Grand-Combe, située dans le sud de la France. Cette décision a été confirmée par le président de la chambre haute, Gérard Larcher.
Gérard Larcher a précisé sur BFMTV-RMC que « nous n’observons au Sénat de minutes de silence que pour la disparition de sénateurs ou de graves événements », citant spécifiquement « les attentats terroristes » comme exemple de tels événements. Il a insisté sur la nécessité « d’être ensemble, de vivre ensemble et d’apporter des réponses » sans hystériser les incidents.
Avant les questions au gouvernement, Larcher prévoit une déclaration rappelant les événements récents. « C’est un moment où il ne faut pas hystériser les choses, mais rappeler à chacun que nous avons une responsabilité », a-t-il souligné.
Cette décision fait suite à un débat à l’Assemblée nationale, où la présidente Yaël Braun-Pivet avait initialement refusé un hommage pour Aboubakar Cissé. Elle a finalement cédé face aux critiques des oppositions de gauche, lançant la minute de silence mardi 29 avril en début de séance.
Rappelons qu’Aboubakar Cissé a été violemment attaqué vendredi dernier dans une mosquée, par un individu qui a ensuite filmé la scène avant de prendre la fuite. Cette information a été rapportée par Anadolu Agency, mettant en lumière un acte de grande violence dans un lieu de culte.