Dans un entretien avec Walf Quotidien, le directeur de l’Institut de pré-voyance retraite du Sénégal (Ipres), Mamadou Sy Mbengue, a réagi suite à la marche des retraités, hier mercredi, à la place de l’Obélisque. Ces derniers fustigent la mensualisation et la faiblesse des pensions de retraite.
Mamadou Sy Mbengue réfute la thèse de la faiblesse des pensions de retraite avancée par les retraités lors de leur marche à la place de l’Obélisque. Selon lui, le terme adéquat, c’est la faiblesse des droits de constitués parce que le rôle de l’Ipres, est de restituer des droits qu’on constitue au fur et à mesure de votre carrière. « Il existe des paramètres qui font que les pensions de retraite sont dites faibles « , explique t-il.
Dans la foulée, il relève qu’ il y a la durée de stage,en comparant un peu avec le fond de retraite, il faut travailler 15 ans pour avoir droit à une pension , même pour 14 ans et 11 mois vous n’avez pas de pensions mais de versement unique. Mais au niveau de l’Ipres, il suffit de travailler un an et d’avoir 400 points pour obtenir une pension viagère et un retraité n’ayant travaillé que deux ans, peut ainsi avoir 400 points et bénéficier de la pension.
Pour les pensions faibles de 10 mille et de 6 mille francs Cfa dont parlent les retraités, le directeur les considère comme des pensions de reversions, car pour la retraite directe, la pension minimale est plus de 14.000 francs Cfa. Ensuite, il y a le taux de cotisation des travailleurs. Au fonds national de retraite (Fnr), on coupe 35% du salaire du fonctionnaire alors que dans le privé, la cotisation n’est que de 14% sur une partie du salaire.
Cette année, on a payé 81 milliards de francs en pension de retraite, donc demander une augmentation de 50% revient à demander à l’Ipres de payer plus 120 milliards par an soutient – il dans la même source.
Sachez que votre pass vous ratrappera
Ohh cher ami, ce que vous avez payé est une cotisation de ces bénéficiaires non!!!
Le DG omis volontairement de dire que les 81 milliards payés aux allocataires représentent 70 à 80 pour cent des cotisations versées par les employeurs ( cotisation patronale et salariale) Or l’IPRES fait des placements bancaires qui lui rapportent plus de 35 milliards et encaissent d’autres revenus tirés des loyers de s investissements immobiliers.Si on y ajoute les 180 milliards de réserve ,n’est ce pas la suffisamment de ressources dont dispose l’IPRES pour allouer une augmentation significative aux retraités.De qui se moque -t-on?Lisez le rapport de la Cour des Comptes de 2014 pour savoir comment est géré l’IPRES.Le Président de la République aujourd’hui suffisamment d’éléments pour savoir qu’il ne réalisera jamais l’émergence avant ce type de Dirigeant d’une autre époque,de l’époque du néandertal.