Décidément, Yahya Jammeh ne veut rien lâcher quand il en a encore sous la dent. Une histoire de documents de voyage l’oppose aux Etats-Unis d’autant qu’il refuse de délivrer à des Gambiens en instance d’expulsion aux Etats-Unis.
Un refus de Banjul qui bloque le processus de rapatriement et qui a fini de fâcher le pays de l’Oncle Sam qui a pris des mesures de rétorsion contre Yaya Jammeh et ses hommes, via son ambassade à Banjul. Depuis lundi l’ambassade a décidé d ne plus délivrer de visas aux fonctionnaires du gouvernent gambiens, jusqu’à ce que Banjul délivre les documents de voyages nécessaires pour le rapatriement de ses citoyens.
« A partir du 3 Octobre, 2016, l’ambassade des États-Unis à Banjul, Gambie a interrompu la délivrance de visas aux fonctionnaires du gouvernement gambien, et à d’autres associés avec le gouvernement, et leurs familles », lit-on dans le communiqué de l’ambassade, qui précise que des exceptions pourraient être faites, fondées sur les obligations internationales des Etats-Unis ou sur des raisons humanitaires et autres.
Poursuivant, le communiqué signé et publié par Jimmy Clarke, officier des affaires publiques par intérim explique: « Il y a un certain nombre de Gambiens aux Etats-Unis qui sont sous ordres d’expulsion finale. Certains d’entre eux sont en détention. Ces citoyens gambiens ont eu tous un accès complet au système juridique des Etats-Unis, mais ont épuisé tous les recours juridiques possibles. Nous voulons les rendre à leurs familles en Gambie, mais le gouvernement gambien doit fournir un passeport ou d’autres documents de voyage afin que nous puissions le faire. Jusqu’à ce que les documents de voyage soient délivrés pour les Gambiens en instance d’expulsion des Etats-Unis, nous sommes incapables de délivrer des visas pour les fonctionnaires du gouvernement gambiens… ».
tres bien yaya doff guerre day saf mondial
Hahah khana nekh
Tres bien mais il va être obligé de ceder, il a plus à perdre au final car priver tous les Gambiens d’aller ou de retourner aux States pour quelques « sans papiers », même si la cause peut paraître noble à premiere vue (coup d’eclat qui le met sous les projecteurs, lui le dictateur assassin d’opposants à son régime autocratique), ça finira par faire grincer des dents (les USA n’ont pas grand chose à gagner, ni ressources naturelles, ni veritable intérêt géostratégique de ce petit bout de pays pauvre parmi les pauvres).