La cinéaste, photographe et femme de lettres franco-sénégalaise, Laurence Gavron, est décédée à l’âge de 68 ans à Paris, des suites d’une longue maladie. Elle est connue pour ses travaux sur la mémoire, notamment au Sénégal où elle a vécu depuis 2002 et acquis la nationalité en 2008.
L’artiste a réalisé des films documentaires, écrit des romans et effectué des travaux photographiques reflétant son attachement au Sénégal, à ses arts, son histoire et à sa culture. Parmi ses projets, figurait un film sur Alioune Diop, le fondateur de la revue Présence Africaine et de la maison d’édition du même nom.
Laurence Gavron a placé le Sénégal et les Sénégalais au centre de ses quatre romans, et la plupart de ses documentaires ont été réalisés au Sénégal. Elle a également exploré la vie des communautés, notamment les Libanais et les Cap-verdiens établis à Dakar.
Outre ses œuvres cinématographiques, Laurence Gavron est l’auteur de diverses publications sur le cinéma africain et les fouilles archéologiques dans le Sine-Saloum. Elle a débuté sa carrière comme journaliste et critique de cinéma, et a travaillé pour la télévision.
En plus de sa carrière cinématographique, Gavron était aussi photographe. Ses travaux sur la culture du sel à Palmarin, les Peuls dans le Djolof et le Ferlo, et le travail du coton au Sénégal oriental ont été exposés à plusieurs reprises.
