Cheikh Lô: « Pape Diouf, c’est un peu Youssou Ndour; Waly Seck chante comme son père »

Selon Cheikh Lô, Pape Diouf et Waly Seck puissent chacun en ce qui le concernent dans les registres de Youssou Ndour et Mamadou Maïga pour le premier et de Thione Seck pour le second.

« Vous savez, Pape Diouf, c’est un peu Youssou Ndour. De ce que j’ai entendu de ses chansons, je n’y retrouve pas un timbre propre à Pape Diouf. Quand Pape Diouf chante, j’entends un peu des mélodies de Youssou Ndour et de Maïga. Je sais de quoi je parle parce que je connais leur registre. Waly, c’est vraiment l’incarnation de l’adage ‘’tel père, tel fils’’. Cela va de soi, il chante comme son papa. Et vous savez, ce qui est intéressant avec son père, c’est qu’il ne se limite pas au mbalax pur et dur. Il est passé à l’orchestra Baobab qui est sa première école », a expliqué Cheikh Lô.

D’après le chanteur, interprète et compositeur, la musique que font Pape Diouf et Waly Seck a un public bien spécifique qui n’est intéressé que le folklore. D’ailleurs Cheikh Lô estime que cette sorte de musique (mbalakh) ne s’exporte pas.
« Quand on me parle de Waly ou de Pape Diouf, je trouve qu’ils font de la musique folklorique. Et c’est à cela qu’ils doivent leur notoriété. Parce que la masse folklorique est plus importante que les intellectuels musicaux.Ce qui est dommage, c’est que cette musique n’est pas exportable. »

7 commentaires

  1. kevin

    c'est vrai que le mbalax n'est pas exportable c'est une musique qui tympanise. les vrais mélomanes n'écoutent pas le mbalax. c'est pour ceux qui aiment le folklore.

  2. etapres

    Ça fait des années qu on nous fatigue avec Ca, je veux juste savoir pourquoi exporter le mbalax si on arrive à faire plaisir et s en sortir financièrement, ou es le problème, on s en fou

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