Le 17 août dernier, une réunion a rassemblé les chefs d’Etats-majors des armées des pays membres de la CEDEAO à Accra. L’objectif de cette rencontre était de discuter des modalités d’une éventuelle intervention militaire au Niger. Cependant, le déroulement de cette réunion a été marqué par certains désaccords entre les représentants des pays membres.
Un journaliste de France 24 a en effet signalé l’absence des représentants de la Guinée Bissau et du Cap-Vert. Cette information a été rapidement démentie par le président bissau-guinéen, Umaro Sissoko Embaló. Selon le président, la Guinée-Bissau était bel et bien représentée à cette réunion par son Chef d’État-major de l’Armée de terre. « Je démens formellement les propos tenus ce jour par le Correspondant de France 24 au Ghana, François Hume-Ferkatadji, au sujet de la Guinée-Bissau. Je voudrais assurer de la parfaite concordance de mon pays avec les décisions de la CEDEAO prises à la réunion des chefs d’État-major», a affirmé Umaro Sissoko Embaló.
Il est important de noter que, malgré ces discussions, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union Africaine se positionne contre toute intervention militaire au Niger. Cette position pourrait avoir des implications significatives sur les décisions finales prises par la CEDEAO.