Offense au chef de l’État : Seydi Gassama demande la suppression du délit

Le directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal, Seydi Gassama, a réagi à l’arrestation de Moustapha Diakhaté, poursuivi pour offense au chef de l’État. Il a dénoncé l’existence de l’article 254 du Code pénal, qui criminalise cette infraction.

« Le délit d’offense au chef de l’État doit être supprimé », a-t-il plaidé. Selon lui, le Président de la République peut, à l’instar de tout citoyen, porter plainte pour diffamation, injure ou outrage, s’il estime avoir été personnellement attaqué.

Il estime que les peines de prison prévues pour ces faits sont « disproportionnées » et doivent être abandonnées au profit de sanctions civiles. Pour Gassama, il est plus juste de recourir à des amendes ou à des procédures civiles permettant l’octroi de dommages et intérêts, plutôt que de restreindre la liberté d’expression par des poursuites pénales.

7 thoughts on “Offense au chef de l’État : Seydi Gassama demande la suppression du délit

  1. Lamine Diop

    Revoyez tous votre copie.

    C’est l’article 254 du code pénal qui sanctionne l’offense faite au Président de la République.
    Au terme de cet article « l’offense au Président de la République par l’un des moyens énoncés dans l’article 248 est punie d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de 100.000 à 1.500.000 francs ou de l’une de ces deux peines seulement.

    Parlant de cet article 80 du code pénal sénégalais, il dispose : « les autres manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou occasionner des troubles politiques graves, à enfreindre les lois du pays, seront punis d’un emprisonnement de trois ans au moins et de cinq ans au plus et d’une amende de 100.000 à 1.500.000 francs… ».

  2. SENEGAL REK

    LOUY NDIAK YAY NDIAK , TU ES UN GRAND SUPPORTER DU PASTEF POUR TES INTERETS ET CEUX DES LOBBIES .
    TU N’OSE PAS DENONCER LES DERIVES DE CE REGIME ET TU AVAIS CAUTIONNE DERIVES DES PASTEFIENS QUAND ILS ETAIENT A L’OPPOSITION . MAIS 3 ANS YAGOUL

  3. Americain

    Monsieur il ne s’agit pas de dénoncer un article de loi, le problème c’est l’exécutif qui utilise le judiciaire pour régler des problèmes politiques
    Pour une fois soyez moins partisan et faites preuve de courage en dénonçant les dérives autoritaires d’un Président et de son Premier ministre
    Dans votre rôle de droit de l’hommiste reconnaître que le régime Diomaye Sonko bafoue l’état de droit et installe une justice à deux vitesses ne fera que vous grandir
    Tous les observateurs lucides et neutres dénoncent les prémices d’une dictature
    L’histoire jugera

  4. AMAR

    IL NE FAUT JAMAIS SUPPRIMER CE DELIT D’OFFENSE AU CHEF DE L »ETAT. LE FAIRE C4EST CREER UNE CACAPHONIE AU SENEGAL. LES UNJURES ET INSULTES VONT FUSER DE PARTOUT.

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