La Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL) a exprimé sa « profonde préoccupation » concernant les récents affrontements armés dans Tripoli. Ces événements marquent une nouvelle flambée de violences dans la capitale libyenne.
« La MANUL est profondément alarmée par l’escalade de la violence dans des quartiers densément peuplés de Tripoli pour la deuxième nuit consécutive, exposant d’innombrables civils à un grave danger », a-t-elle déclaré sur X. Elle a lancé un appel pour un cessez-le-feu « immédiat et inconditionnel » afin de protéger les civils.
La mission a exhorté toutes les parties à engager un « dialogue sérieux et de bonne foi » pour résoudre pacifiquement leurs différends. Elle a réaffirmé son soutien à toutes les initiatives de médiation, offrant ses « bons offices » pour aider à mettre fin aux combats.
Les violences ont débuté après la mort d’Abdel Ghani al-Kikli, leader de l’Appareil de soutien à la stabilité lié au Conseil présidentiel. Cet événement a provoqué des affrontements notamment dans les quartiers de Salah al-Din et d’Abu Salim.
La Libye reste divisée entre deux gouvernements rivaux. Le gouvernement d’union nationale, reconnu internationalement et dirigé par Abdel Hamid Dbeibah, est basé à Tripoli, tandis qu’un autre gouvernement, dirigé par Oussama Hamad, opère depuis Benghazi. Les Libyens espèrent que les élections attendues mettront fin aux conflits politiques et armés.
Ce texte est inspiré d’un article publié par nos confrères d’Anadolu et traduit par Sanaa Amir.
Le monde est bizarre, après avoir allumé le feu ? ? ? on arrive pas à l’éteindre.