« Il est difficile de parler présentement au Sénégal » (Moussa Tine)

Il est difficile de parler présentement au Sénégal, même lorsque vous dites des choses qui sont en faveur du régime. Les gens ne lisent pas. Ils prennent juste position en fonction de l’auteur de la publication.

Ce pays a une histoire et des institutions qui ont traversé tellement de soubresauts.

La tendance des decisions rendues par les juges sur la question des bureaux paritaires s’oppose à ce qui a été fait à l’Assemblée nationale lors de la mise en place de son bureau. La décision du conseil permettra certainement d’unifier la jurisprudence et de régler définitivement la question des bureaux paritaires. En tous les cas, la majorité parlementaire ne peut nullement se donner un poste de vice président que ses suffrages ne lui permettent pas d’avoir. C’est comme si un parti qui n’a juste que le coefficient électorale voulait envoyer deux députés à l’Assemblée.

Escamoter la démission du gouvernement au lendemain d’élections législatives en annonçant juste que le Président de la République a renouvelé sa confiance au gouvernement est un très mauvais précèdent à la fois pour le Président de la République ainsi que pour le Premier Ministre surtout dans le contexte actuel. La démission de courtoisie qui est une coutume, a une fonction pacificatrice du jeu politique et de mise en cohérence des institutions. Le mot coutume ici n’a pas un sens littéraire, il a une signification et une valeur juridiques.

L’enveloppe que l’Etat verse à la presse n’est pas une aide et c’est plus qu’une subvention. En réalité, c’est même une obligation pour l’Etat, une obligation qui découle de la Constitution. En vertu de l’article 8 de la Constitution, les citoyens ont droit à une information PLURIELLE. Et l’Etat verse une enveloppe à la presse privée pour garantir ce droit constitutionnel à une pluralité de sources d’information. De la même façon l’Etat verse des subventions aux écoles privées pour garantir le droit à l’éducation.

On fait mieux quand on sait pourquoi on fait.

Tout le reste est mieux discuté par la suite.

11 thoughts on “« Il est difficile de parler présentement au Sénégal » (Moussa Tine)

  1. Laye seck

    Vous nous emmerdes
    Où étiez vous sous le règne du dictateur MACKY le danguinére
    Tapis dans l’ombre de la lâcheté mais nous derrière le SPHINX OUSMANE SONKO pour chasser le DÉMON
    LE PEUPLE VOUS A VOMIS

    1. @le peuple@

      moussa tine va faire caca et ferme ta gueule tu nous parle de coutume tu pense qu’on a ce temps ca veut pas dire que c’est ca qui se faisait qu’on est oblige de le faire

    2. @le peuple@

      un cretin qui ouvre sa gueule pour baver sans rien dire parle nous de l’agriculture de lapeche de l’elevage la sante et j’en passe au lieu de nous parler de details de coutme deschoses qui n’avancent pas le pays

  2. Jean

    Pastef dispose de répondeurs automatiques qui répondent du tic au tac à toute expression d’opinion qui ne soit pas des louanges à Sonko ou Diomaye.
    Ce pays est en train de descendre dans les abîmes avec une dictature qui s’installe au grand jour, la pensée unique et tout cela pour masquer l’incapacité du régime à trouver des solutions aux problèmes des sénégalais.

  3. Lamine Diop

    Ça c’est de la masturbation intellectuelle.
    C’est incroyable que l’on assimile notre constitution à une coutume.
    Ils se ruent sur les brancards quand on s’éloigne de la constitution et sont les premiers a critiquer quand on le respecte à la lettre.
    Mr Tine vous êtes comme votre nom l’indique en anglais : mince et creu.
    Les Sénégalais ne vous ont pas élu vous le mange mil de Macky .
    Malheureusement pour vous, le gars est parti au Maroc avec ce qui restait du grenier.
    Où étiez-vous pendant qu’il malmenait la constitution et t’irait sur la population ?
    Entrain de manger sans doute l’argent du contribuable Sénégalais !

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