Monsieur l’apprenti serviteur : écoutez la volonté du peuple !

Soyez humble. Les sénégalais.e.s ont fait le choix de la jeunesse, donc de l’avenir, car il est nécessaire pour eux d’éradiquer ces vieilles méthodes de faire de la politique politicienne qui nous ont fait tant de mal. Lors de la dernière élection présidentielle vous avez décidé de faire partie de ceux dont l’histoire ne pardonnera pas leur opportunisme, leur égoïsme, à la limite leur trahison.

Depuis quelques jours vous tentez, sans succès, d’entrer dans le jeu de la mobilité politique en profilant des attaques regrettables à l’endroit de notre premier Ministre Monsieur Ousmane SONKO dont vous n’avez ni le talent, ni la poigne. Oui Monsieur l’apprenti serviteur, la politique c’est du sérieux et pour en être un ténor cela demande du travail. Voici une de vos grossièretés qui manque de moral : « Les morts vous écoutent, les morts vous regardent ». En s’adressant au gouvernement de Monsieur Ousmane SONKO, vous insinuez que les gens sont morts pour des personnes or ils sont morts pour un Sénégal juste et meilleur. Ousmane SONKO est l’incarnation d’une promesse républicaine. Il a permis de rêver, il a apporté de l’espoir et va surtout concrétiser les promesses pour créer la confiance entre le peuple et les politiques pour toujours.

Monsieur l’apprenti serviteur vos méthodes me rappellent celles d’un jeune comme vous : Jordane BARDELLA, sans doute un modèle pour vous. On ne surfe pas sur la mémoire des gens pour obtenir un gain politique. La vie est sacrée, notamment celle humaine, surtout lorsqu’elle périt au nom d’un monde meilleur : celui des libertés retrouvées, d’une dignité acquise, d’un bonheur partagé…

Je puis comprendre que vous ayez un problème de niveau intellectuel qui dévoile vos manquements mais, de grâce épargnez-nous, s’il vous plaît, de vos compilations d’anecdotes. Monsieur l’apprenti serviteur, un discours politique ne se construit pas à partir de petits bouts d’anecdotes, de pseudos analyses creuses et plates dont vous êtes le seul au monde à ne pas savoir qu’elles sont vides de sens. Après tout vous avez aussi, comme c’est la mode, le droit de concurrencer le « leader » du mouvement « nenn baxal 150 » dans sa quête de mémoriser le nom de tous les hameaux et villages du Sénégal. Apparemment, pour vous, raconter des anecdotes ou citer des noms de villages ou de hameaux, vous permet d’obtenir un certificat de maitrise des difficultés que vivent des sénégalais.e.s.

Monsieur l’apprenti serviteur, la politique, c’est sérieux. Combien de propositions de loi avez-vous déposer lors de votre passage comme député à l’Assemblée nationale ? Quelle proposition mettez-vous sur la table pour la réduction du déficit du compte public ? Et la rationalisation, cela vous parle ?

Mais comment allez-vous répondre à ces quelques interrogations sur des questions sérieuses si votre seul argument en politique est de verser des larmes (tur xéwel) lorsque des questions sensibles vous interpellent ? On ne fait de la politique avec un cœur de play-boy. C’est avec du courage que l’on affronte les défis politiques. Mais le courage, c’est par la mise à l’épreuve qu’on l’acquiert.

Le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a décliné le référentiel horizon 2050 qui permettra au Sénégal d’être souverain sur tous les plans. Il a posé les jalons d’un avenir meilleur et certain, le propre d’un homme politique qui maitrise les défis de son peuple. Le gouvernement demande des efforts à chacun d’entre nous. Ces efforts sont ceux de la cohérence et ceux de la rupture.

Monsieur l’apprenti serviteur, nous avons choisi l’avenir en portant notre choix sur le PROJET du Président Bassirou Diomaye FAYE ; vous avez choisi le passé en s’alliant avec des frustrés en quête de légitimité intérieure. A vous votre politique politicienne, à nous notre politique de transformation et de rupture.

Docteur Makhtar SARR
Sociologue