Dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), au moins quinze civils ont été tués lors d’attaques perpétrées par les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) en province de l’Ituri, selon le bilan provisoire. Les attaques ont eu lieu dans plusieurs villages du territoire de Mambasa, durant la nuit du mercredi 14 au jeudi 15 août.
Les ADF, alliés à l’État islamique, ont mené des incursions simultanées sur plusieurs villages de la chefferie Babila Babombi. La majorité des victimes ont été tuées à coups de machette. Les assaillants ont également enlevé plusieurs villageois, les emmenant vers une destination inconnue.
Anicet Katavali, coordonnateur de la société civile de la chefferie des Babila Babombi, rapporte que le bilan provisoire est de quinze civils, tués par machette et par balles. Il demande des renforts militaires pour neutraliser les assaillants qui continuent d’endeuiller la région jour et nuit.
Le député provincial Kasereka Svamwenda Gilbert, élu du territoire de Mambasa, craint que le bilan ne s’alourdisse, soulignant que certains villages ne sont pas couverts par les réseaux cellulaires, rendant difficile l’obtention d’informations précises.
Les ADF ont déjà causé des massacres importants dans le passé, comme en juillet 2024, où ils ont tué une centaine d’habitants dans le territoire de Béni, malgré les opérations militaires conjointes de l’armée congolaise et ougandaise dans la région.
Bref, les gendarmes sénégalais déployés en RDC ont été vaincus par quelques soudards en sandales.