En 2024, dans le classement de Reporters Sans Frontières, le Sénégal se classe 104ème sur 180 pays. Reporters Sans Frontières a observé une recrudescence des menaces verbales, physiques et judiciaires à l’encontre des journalistes ces dernières années, ce qui a entraîné un recul des droits à l’information au Sénégal.
Le CORED déplore ce recul, illustré par l’arrestation de journalistes, la suspension ou le retrait de licences d’organes de presse, plaçant ainsi le pays dans une situation inconfortable.
Le Conseil d’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie demande davantage de moyens au nouveau régime afin de mieux remplir son rôle de police dans le domaine du journalisme.
« Le Sénégal a considérablement chuté ces dernières années dans le classement de la liberté de la presse, publié tous les trois (3) mois. Le pays est passé de la 49ème à la 104ème place. Avec toutes les péripéties vécues en 2023, le pays risque de dégringoler encore plus… Cela démontre que la presse a été malmenée, notamment lors des différends entre Sonko et Macky Sall. Nous avons été témoins d’arrestations et de mises en prison de journalistes… Ce qui a terni l’image du pays, qui se veut pourtant démocratique. »
Mamadou Thior a appelé le nouveau régime à renforcer les pouvoirs du CORED, qui a de grandes ambitions mais peine à les concrétiser. Par exemple, il a indiqué que dans les jours à venir, le CORED enquêtera sur les véritables propriétaires des médias, car il y a beaucoup de lobbying en coulisse, faisant ainsi pression sur les professionnels des médias et manipulant l’information.
TOUS CES CRIMINELS DOIVENT ETRE PUNIS A LA HAUTEUR DE LEUR INGRATITUDE ET DE LA HAUTE TRAHISON EN VERS LE PEUPLE SENEGALAIS QU,ILS ONT APPAUVRI.