Mort d’Alexeï Navalny en prison, principal opposant à Poutine

Alexeï Navalny, figure de proue de l’opposition russe et critique virulent du président Vladimir Poutine, est décédé en détention, ont confirmé les services pénitentiaires russes. À l’âge de 47 ans, il est mort dans une colonie pénitentiaire située dans la région arctique de Iamal, où il était incarcéré. Selon un communiqué du Service Fédéral d’Exécution des Peines de Russie (FSIN), «le 16 février 2024, le détenu Navalny A.A. a ressenti un malaise après une promenade dans le centre pénitentiaire N°3, les causes exactes de son décès sont actuellement à l’étude».

La présidence russe, par la voix de Dmitri Peskov cité par l’agence TASS, a indiqué que Vladimir Poutine a été informé de cette triste nouvelle. Malgré cette annonce officielle, l’équipe d’Alexeï Navalny a exprimé des réserves, n’ayant pas reçu de confirmation indépendante de son décès. «Un avocat de Navalny se dirige actuellement vers Kharp. Nous communiquerons davantage d’informations dès que nous en aurons», a rapporté Mediazona, citant l’équipe de Navalny.

Navalny était détenu pour une peine de 19 ans sous l’accusation d’«extrémisme», suite à son arrestation en janvier 2021. Il revenait alors de convalescence en Allemagne après un empoisonnement qu’il attribuait au Kremlin. Sa détention s’est caractérisée par des périodes d’isolement alternant avec différentes conditions de réclusion.

Transféré récemment dans la colonie arctique, sa dernière mutation avait suscité des inquiétudes internationales, ses proches et soutiens n’ayant reçu aucune nouvelle durant le transfert. Cette démarche était perçue par ses partisans comme une tentative de le rendre encore plus isolé, notamment à l’approche de l’élection présidentielle russe prévue en mars, où la réélection de Vladimir Poutine semblait assurée.

5 thoughts on “Mort d’Alexeï Navalny en prison, principal opposant à Poutine

  1. Deux poids deux mesures

    Les médias occidentaux se déchaînent lorsque les opposants à Poutine sont dans les difficultés mais lorsque leurs larbins Afri-CONS torturent leurs opposants ils refusent d’en parler … quelle hypocrisie atroce !

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