Filomena Gonçalves, la ministre cap-verdienne de l’Education, a souligné l’importance de la solidarité entre les Etats et les organisations internationales pour traiter les problèmes liés à l’émigration. Elle a qualifié la question migratoire de complexe et a insisté sur la nécessité d’une approche collaborative pour trouver des solutions durables.
Mme Gonçalves s’exprimait lors d’une rencontre avec des journalistes suite à sa visite, en compagnie de la ministre des Sénégalais de l’extérieur, au centre hospitalier de la ville de Sal. Cette visite avait pour but de s’enquérir de l’état de santé de deux migrants sénégalais dont l’embarcation a été secourue au large du Cap Vert.
Un total de 37 Sénégalais et un Bissau-Guinéen ont été secourus dans l’océan Atlantique par un bateau de pêche espagnol après que leur embarcation a dérivé. Ces individus faisaient partie d’un groupe de 101 personnes qui avaient pris la mer dans une pirogue dans l’espoir de rejoindre l’Espagne. Malheureusement, 63 d’entre eux ont perdu la vie durant le voyage.
La ministre de l’Education du Cap Vert a par ailleurs déclaré qu’il était crucial de lutter contre les réseaux criminels responsables de ces tragédies. Elle a également rappelé que le continent africain regorge d’opportunités à exploiter pour améliorer l’éducation, développer l’économie et redonner de l’espoir aux jeunes.
En conclusion, Filomena Gonçalves a réaffirmé que la migration est un phénomène inhérent à la vie humaine et qu’il est donc nécessaire de travailler pour résoudre les problèmes qu’elle engendre.
Le même jour, un avion de l’armée de l’air a rapatrié les 37 survivants à Dakar, au Sénégal. En plus des rescapés, la ministre des Sénégalais de l’extérieur et quelques membres des familles des victimes étaient également à bord de l’appareil militaire.
La ministre des Senegalais de l’exterieur est dans la mer. Ces incompetents ont perdu toute legitimite de parler aux nom des Senegalais.