Serigne Moustapha Mbacké s’est entretenu avec le bimestriel d’information « Le défi panafricain ». Le candidat déclaré à la Présidentielle de 2024 est revenu sur sa candidature, mais aussi sur les raisons de sa participation au Dialogue politique.
Confirmez vous votre candidature a la candidature pour l’élection présidentielle de 2024 ?
Je confirme ma candidature pour les raisons suivantes : par rapport à l’idéologie philosophique et politique de nouvelle alternative pour la solidarité le rassemblement et l’unité (NASRU), nonobstant notre ancrage aux valeurs de la République, en tant qu’acteurs citoyens et politiques, nous avons toujours été habités par un rêve de grandeur pour le Sénégal voire même pour l’Afrique car nous vivons dans une mondialisation ou les enjeux géopolitiques et géostratégiques doivent être pris en considération.
Pour une réelle alternative à l’alternance démocratique qui s’appuie pour beaucoup sur des recommandations pertinentes des Assises Nationales et de la Commission Nationale de Réforme des Institutions (CNRI), en termes de gouvernance Démocratique, sociale et solidaire, et économique : alternance du pouvoir, redistribution équitable des richesses dans le contexte de l’économie pétrolière, gazière, minière, inclusion participative, éducation, formation, emploi. Susciter le sentiment d’espoir pour un Sénégal de progrès, dans la justice, l’équité et la solidarité.
Pour quoi avez choisi de participer au Dialogue National engagé par le Président Macky Sall ?
D’abord il faut dire que je n’avais pas participé au premier Dialogue National engagé par le même président Macky Sall en 2019. Quelles étaient les propositions qui ont été faites ? Quelles étaient les conclusions? Le Président attendait-il cette deuxième étape du dialogue pour en tirer des conclusions définitives avant de les appliquer ? je n’en sais rien. En ce qui nous concerne, c’est une opportunité pour NASRU dont je suis le secrétaire Général, de faire des propositions concrètes qui vont dans le sens de la création d’entreprises pour notre jeunesse désemparée, désillusionnée, sans perspective d’un avenir meilleur. C’est cette jeunesse qu’il faudrait écouter. Elle nous parle depuis belle lurette. Gouverner
c’est prévoir et anticiper. Faut- il le rappeler, NASRU est une formation politique au service du peuple, qui se veut à l’avant garde des combats pour l’émancipation sociale, économique et culturelle des populations tout en privilégiant l’intérêt supérieur de la nation. C’est là la ligne de démarcation, la boussole qui guide notre action.
C’est pourquoi nous avons décidé, dans la plénitude de notre responsabilité, de répondre à l’appel du Président relatif au Dialogue national. Il s’agira encore une fois, de faire des propositions concrètes relatives à l’emploi des jeunes et des femmes et à la formation.
Au demeurant, la situation socio-politique, avec son lot d’incertitudes pouvant conduire à l’impasse, interpelle tout citoyen responsable pour la sauvegarde des acquis démocratiques, de la paix sociale/civile, de la stabilité du Sénégal qui est liée à la stabilité de la sous région.
Ce faisant, nous comptons contribuer par la pensée et l’action, à ce vaste élan de solidarité, sous tendu par la foi et l’abnégation, dans la quête de solutions à nos interrogations ou inquiétudes légitimes, dans ce contexte d’effervescence préélectorale qui fait craindre de tomber dans des impasses.
Il est fondamentalement question de la transparence et de la sincérité du processus électoral, notamment : l’éligibilité, la liberté de candidature, le parrainage, qui doit être remplace par des primaires à l’échelle nationale et non des primaires en interne au sein des formations politiques. Ce parrainage est source de corruption, la fiabilité du fichier, la rétention des cartes d’identité, etc… Ces primaires nous édifieront quant à la représentativité des candidats déclarés.
D’abord nous nous inclinons devant la mémoire de ces jeunes hommes qui ont perdu leur vie à travers les vagues de violence qui ont secoué le Sénégal depuis les événements de Mars 2021. Mais il faut s’arrêter sur les événements de Mars 2021 qui suscitent le débat au Sénégal par rapport aux forces occultes dont le ministre de l’Intérieur Felix Antoine Diome avait fait allusion. Au moment ou les vagues de violence se perpétraient à Dakar, des individus ont essayé de faire une embuscade contre une compagnie aérienne américaine ; ce qui a résulté a l’annulation de 3 vols dans cette semaines et même l’annulation d’un vol Air France. Qui a conçu, muri et orchestré ces incident ? A mon sens, ce ne sont pas les éléments issus de la rébellion qui sévit dans le sud du Sénégal, ou des jeunes qui lançaient des cailloux à nos FDS, encore moins des adultes ou personnes du troisième âge qui sont rentrés dans des magasins Auchan pour s’emparer des sacs de riz ou autres denrées de première nécessité.
Nous sommes en 2021. ces incidents se sont déroulés dans ce pays et je l’avais déjà décrié à la surprise du journaliste de la chaine CNM qui m’avait accordé un entretien. Rappelons nous tous les actes terroristes qui ont ensanglanté le monde et qui ont été perpétrés par des hommes qui se réclamé du jihadisme. Tout ceci n’a rien a voir avec l’islam.
Avec LE DEFI PANAFRICAIN
Il est temps que les Sénégalais fassent un choix judicieux pour les élections à venir et il faut affirmer que nous avons un bon profil avec Serigne Moustapha. Il est intelligent, dynamique et très déterminé pour développer ce pays. Il a proposé un projet d’un milliard de dollars à nos dirigeants en place et ils n’ont pas jugé nécessaire de valider ce projet car ça va leurs donner l’opportunité de voir qu’il y’a des alternatives pour le développement du Sénégal. Je vote NASROU et vous