Le dialogue plutôt que l’insurrection (Par DR. Augustin TINE)*

Malencontreuse contradiction que ce préoccupant paradoxe que traverse mon pays : le Sénégal. Assurément, cela dépasse, à tous égards, l’entendement du commun des sénégalais.

Alors que, d’une part (du côté des défenseurs de la République), il s’agit, afin d’installer notre pays sur une trajectoire de paix propice à toute réflexion constructive d’un développement durable par la convocation d’un dialogue national, d’autre part (côté opposition radicale), il n’est donné de place qu’à l’appel et l’incitation à cette violence destructrice et aveugle qui s’est invitée au Sénégal depuis quelques jours déjà et que ni l’actualité qui semble en être le prétexte (verdict sur l’affaire Sweat Beauty), ni la raison qui, jusqu’à présent sous-tend toute action politique au Sénégal ne sauraient cautionner ni autoriser.

En réalité, ce qui vaut à notre cher pays de se retrouver dans cette situation déplorable c’est, faut-il le rappeler, le manque de maturité politique d’un leader qui a manqué de savoir incarner la tenue et la posture d’un véritable homme d’État. Cela a fini par déchiqueter la belle image qu’offrait à l’admiration de l’étranger, notre belle démocratie.

Malheureusement, il reprocherait à la République et, maladroitement, au Chef de l’État, de lui appliquer la sentence qui sied suite à sa traduction en justice par une citoyenne. C’est comme qui dirait, dans un match de football, après avoir commis une faute spectaculaire, le mis en cause s’oppose, par la force, à l’exécution de celle-ci, même si elle se produisait dans la surface de réparation et devrait constituer un pénalty, au prétexte que l’arbitre et le Président de la fédération chercheraient sa défaite. QUEL NON-SENS !

En tout état de cause, la tournure des événements qui se sont déroulés sous nos yeux donne à croire que l’expression qui se cache derrière ces violentes manifestations glisse insidieusement vers l’insurrection et abandonne lamentablement le terrain de la contestation politique. A l’analyse, il s’agit plutôt d’un vandalisme gratuit qui semble allègrement en train de franchir le Rubicon du terrorisme.

Permettez-moi, à ce niveau, de présenter mes sincères condoléances à toutes ces familles endeuillées du fait de ces événements qui ont déjà fait trop de victimes et ma compassion à toutes les personnes et structures qui ont été saccagées et vandalisées, exposant du coup, leurs employés au chômage et à la désolation. Que de convoitises pour notre pétrole et notre gaz !

Comme le Président de la République qui ne se lasse jamais d’appeler toutes les forces vives de la nation au dialogue, je reste convaincu, ainsi que tous les citoyens épris de paix et de justice, que la seule voie qui s’offre à nous dans ce contexte lourdement chargé reste le dialogue.

Au demeurant, il n’y a aucun mérite ni aucun génie à détruire ce qui a été construit de haute conquête et sur les deniers du contribuable ; même les plus médiocres des citoyens en sont capables sans grands efforts. C’est pourquoi, ceux qui se servent de l’arme de la destruction pour se faire entendre sont assimilables à des irresponsables.

Au contraire, le mérite consiste à cibler les besoins inassouvis de nos concitoyens et de leur donner une réalité tangible telque s’évertue à le faire, au quotidien, le président de la République Macky SALL.

Le Sénégal que nous voulons mérite mieux que cette honteuse balafre portée sur sa réputation. Arrêtons d’évoluer avec passion et faisons preuve de cette raison qui a toujours prévalu sur le génie de notre peuple. Enfin, c’est à nous les hommes politiques qu’il incombe, en premier, de respecter et de faire respecter les règles établies. C’est à nous également qu’il reviendra de maintenir le dialogue permanent pour remettre au goût du jour celles qui nécessiteraient une mise à jour.

C’est pourquoi, ainsi que nous y invitent nos respectables guides religieux : RESPECTONS NOTRE PAYS ET DIALOGONS POUR SA STABILITE ET LE DEVENIR DE NOS CONCITOYENS !

* Ministre d’État Directeur de Cabinet Politique
du Président de la République _ Coordonnateur
Départemental de BBY – THIES
10 juin 2023

6 thoughts on “Le dialogue plutôt que l’insurrection (Par DR. Augustin TINE)*

  1. Albaert

    Franchement, les gars qui ont mis le pays dans le désordre doivent se taire pour le respect envers le peuple quoi.
    M. Tine, tes amis au pouvoir et toi, donnez-vous des lecons à vous – memes au lieu de nous fatiguer,
    Vous avez détruit ce pays, affaissez les institutions, insérez des nervis dans les rangs des FDS, vous vous livrez à des faits ignobles (mensonges, vols, disparitions des éléments des FDS, morts, manipulations, complots, arrestations, emprisonnements injustes…).
    Si vous aviez respecté les institutions, la constitution, si vous n aviez pas utilisé les moyens de l Éta conte le peuple…, on n aurait pas besoin de dialogue à deux clous.
    Le peuple a be soin de justice et de vérité constituent le socle de la paix durable.
    On n’a pas besoin de dialogue, entente, deal, paix… achetés ou de circonstance.
    Vous avez mis le pays à genoux et vous revenez ici nous parler d’appel à la paix, au dialogue de nafekhs inutiles à la société.
    Vous êtes dépassés par la nouvelle génération qui a découvert les mensonges, les manipulations des images avec diffusions de fausses nouvelles par la police. Cette dernière mooom s est ridiculisée toute seule.

  2. BAXAM

    TROP DE NAFEKH DANS CE PAYS MAIS VOTRE RÉVEIL SERA TOUJOURS BRUTAL CAR VOUS N AVEZ RIEN COMPRIS ENCORE SONKO N EST KARIM NI KHALIFA LA JEUNESSE SÉNÉGALAISE EST CONSCIENTE DES ENJEUX DE SON AVENIR QUE VOUS LES GOUVERNANTS IGNORAIENT AU PROFIT DE VOS INTÉRÊTS DONC CHÈRE JEUNESSE SÉNÉGALAISE GATSA GATSA REK INCHALAH RÉSISTANCE REK MAQUIS DÉGAGE 100 SONKO 100 ÉLECTIONS INCHALAH MAQUIS DO BOK DÉGAGE TOUS DES MENTEURS VOLEURS CRIMINELS DEUMS DÉLINQUANTS ASSASSINS DE MERDE SANS VERGOGNE NI FOIE NI DIGNITÉ NI DIPLOMATIE

  3. Boug pakh

    Merci M. le ministre. Il faut quand même noter que le Sénégal n’est pas à terre. Il est plutôt victime de son opposition composée d’amateur qui veulent coûte que coûte accéder su pouvoir ou détruire ce que nous avons de commun.

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