Fouet à Guédé : Une pratique à l’époque de Serigne Touba

L’histoire du fouet à Guédé Bousso, un village de la commune de Touba-Mosquée, est narrée  par Cheikhouna Bousso, enseignant diplômé de l’Université Al Azhar. Une pratique, révèle-t-il, qui remonte au magistère de Serigne Touba, fondateur du mouridsime. 

Une vidéo montrant une femme flagellée à Guédé a polarisé l’attention des Sénégalais. Pourtant, confie Cheikhouna Bousso dans le quotidien Bès Bi de ce jour, « cette pratique est séculaire. Elle a débuté depuis 1902, alors que Serigne Mbacké Bousoo, cousin du fondateur du Mouridisme, habitait à Al-Azhar, à 4 km au sud de de Touba ».

Remontant le temps, il explique que « quelqu’un avait commis un adultère et Serigne Touba avait demandé à ce qu’on lui applique la charia. C’était à l’époque coloniale et les Blancs n’avaient rien dit ».

Car selon la charia, poursuit-il, « un homme et une femme mariés qui commettent l’adultère doivent être tués et, si un d’entre eux n’est pas marié, il doit recevoir 100 coups d’un fouet appelé Alsawwtou ahsarahine. La flagellation a lieu publiquement dans l’enceinte de la mosquée ».

Ce n’est pas pour humilier, mais pour que cette personne soit lavée de ses pêchés, s’empresse de préciser ce défenseur de cette pratique.

Soulignant que le statut spécial de la ville sainte de Touba permet aux autorités religieuses de bannir certains comportements qui sont à la limite autorisés, voire encadrés et couvre suffisamment Guédé, Cheikhouna Bouss mentionne au passage que « Serigne Fallou, Serigne Abdoul Ahad et Serigne Saliou Mbacké avaient toujours béni cette pratique ».

7 thoughts on “Fouet à Guédé : Une pratique à l’époque de Serigne Touba

  1. Bousso

    Cette pratique est recommandée par l’islam . Et à Guédé Bousso on l’applique qu’à la demande de celle ou celui qui a commis l’adultère.

  2. al akhe

    Sénégal y a trop de nafekh. un pays qui a plus de 95%de musulmans on applique la charia à la demande de la victime et on le critique. naniou kholatt souniou boppe

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