Ah la Belle Époque !
Nostalgique ? Ah oui je me rappelle de tout, j’ai un désir fou de retourner à l’essentiel, à la belle époque.
La nouvelle génération me trouvera trop ringarde, mais sachez qu’on ne s’ attache qu’aux belles choses et j’en ai vécu moi!
Je me souviens encore de Cette merveilleuse lettre d’amour enflammée que je prenais du plaisir à lire et relire et l’émotion était toujours à son comble, je ressentais mon cœur flottant, aussi léger qu’une plume , mes chairs de poule, des papillons au ventre .
Ressens ces frissons qui m’envahissent à la lecture de chaque phrase , ces mots qui regorgent d’amour et égaient mes nuits et jours. Et cette longue attente d’une réponse après avoir écrit ces belles paroles, cette rouge à lèvres posée délicatement en bas de cette feuille, et ce soupçon de parfum mis dans cette enveloppe en guise d’affection et qui faisait son charme.
On est loin, vraiment loin de cette époque où l’on s’échappait en de petites courses pour retrouver son amour. Plaquée aux murs ou au poteau, dans les allées et coins sombres, pour se voler de petits baisers si langoureux et tendres, ces promenades romantiques, ces compliments, cette belle sensation, ces si douces caresses, Ah ! que je regrette cette belle, si lointaine et si présente époque, dans mes souvenirs.
Il s’intéressait à moi, à mes goûts. La pudeur des ses sentiments, cette délicatesse qui séduit par la tête, cette sensualité qui conquiert le cœur et non par le corps. On était à la fois si irrésistible et inaccessible, cet amour courtois, secret se vend à prix d’or. Oh ! la galanterie, la courtoisie, Oh mon Dieu ! Ces délices auxquelles dommage, beaucoup d’entre vous n’auront le plaisir de savourer.
« Nos rendez-vous après les cours au jardin de la place de l’obélisque, en face du lycée John Fitgerald Kennedy, qui regorge de souvenirs de mon adolescence , on pouvait rester des heures à discuter sans s’en lasser , nos promenades au bord de la plage de Anse Bernard jusqu’au coucher du soleil ou l’on apercevait les pêcheurs sourires aux lèvres, qui témoignaient de leurs bonne pêche , jouissant non ? »
NOSTALGIQUE OUI JE LE SUIS .
* FATOU DIÈYE
Wakh ngua deugue maintenant c la foutaise moi qui est né à Dakar plateau je sais ce que tu dis c’était la belle époque