« J’ai été troublé par des images que j’ai vues sur Internet, mais je regrette mes commentaires…« , s’est justifié Saër Kébé, lors de son jugement, ce mercredi. Poursuivi pour actes de terrorisme et apologie du terrorisme, le jeune élève en classe de Terminale à son arrestation a nié les faits, se disant « contre le terrorisme », devant la Chambre criminelle spéciale de Dakar.
« Je devais faire un exposé le lundi. Ainsi, je me suis rendu sur Internet pour les besoins de ce travail. Sur ce, je suis tombé sur des images de femmes enceintes et d’enfants qui sont tués de manière atroce. J’ai été troublé…« , laisse entendre Saër Kébé, interpellé sur les circonstances dans lesquelles il a posté, au moins trois messages dans la journée du 24 avril 2015, pour menacer d’attaques terroristes les États-Unis et Israël, selon nos confrères de Dakaractu.
Pour lui, il n’a jamais été question de s’en prendre aux intérêts des Etats-Unis et d’Israël au Sénégal. Non sans préciser qu’il a fait les commentaires « par ignorance« .
Des arguments qui, selon toujours nos confrères n’ont pas convaincu le juge Massamba Sène qui rétorque : « Ne nous faites pas croire que vous ne suivez pas l’actualité internationale« . « Je ne suis pas régulièrement l’actualité internationale (…) Je ne visais rien. Je ne voulais intimider personne« , s’est défendu Saër Kébé qui a, quand même reconnu avoir « voulu dénoncer une injustice« .
Aussi, durant l’audience, l’accusé a, par ailleurs révélé être un ancien membre du Mouvement des moustarchidine wal Moustarchidaty. « C’est un mouvement qui ne prône pas le radicalisme« , lui a rappelé le juge Massamba Sène. Ce que confirmera l’accusé qui avoue avoir commis une erreur. « Mes études ont été compromises et ma famille a trop souffert« , poursuit l’accusé qui sera fixé sur son sort le 10 avril. Poursuivi pour actes de terrorisme et apologie du terrorisme, Saër Kébé a plaidé non coupable, même s’il reconnaît avoir posté les commentaires qui sont à l’origine de sa comparution.
Pour sa part, renseigne toujours Dakaractu, le substitut du procureur, Adji Fatou Diouf a requis cinq ans de travaux forcés contre Saër Kébé, dont les avocats ont plaidé la relaxe au bénéfice du doute.
Libéré le petit kébé justice de mafia
Allez traquer les vrais délinquants svp …Arrêtons avec cette justice a 2 vitesses…Celle de riches avec liberté provisoire et les pauvres avec jugement tardif ou non …
Bayilen xalebi mou delou ecole
Libérez saer svp vous avez très bien qu’il est innocent il n’a même pas les moyens pour faire exploser un nid d’oiseaux