« Le Sénégal souffre d’une crise des valeurs. Les jeunes n’ont plus de repères et s’attaquent maintenant à leurs parents. Chaque jour, on entend des meurtres pour rien. Des femmes se posent nues sur les sites internet. Ce qui n’honore pas un pays de croyants », dénonce dans Walf l’imam El Hadj Baba Sow, à l’occasion du Gamou annuel de Nord-Foire célébré vendredi dernier.
Si les jeunes qui se livrent à des actes malsains n’ont plus repères, poursuit l’érudit, « c’est que les chefs de famille ne jouent plus leur rôle d’éducateurs avec l’enseignement religieux. Les parents sont plutôt préoccupés par l’appât du gain et n’ont plus de temps pour éduquer leurs enfants ».
Aussi l’homme de Dieu propose-t-il comme alternative le retour à l’éducation religieuse avec comme base les daara. « La refonte de notre société, avance El Hadj Baba Sow, passe par l’éducation religieuse avec un suivi permanent des parents sur leurs enfants ».
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Pire, c’est parce que les imams et leur khoutba, aisi que la pléiade d’émissions religieuses, ainsi que les autorités religieuses de ce pays ont fait faillite, avec leurs pédagogies archaïques et dépassées. Cela il ne faut pas l’omettre imam. Et puis il faut pas trop dramatiser cette situation, ces jeunes ne faisaient que s’amuser avec les outils dont ils disposaient. Ils ne sont ni pires ni meilleurs que les jeunes des autres nations. Ni des anges ni des saints, ni des fakirs ni des moines, ni des nonnes, simplement des hommes et des femmes de leurs générations. La pureté est une idée de « fakirs et de moines … » disait J.P. Sartre.