Non Sidya le PIT n’est pas et ne sera jamais un parti «yobaléma*», Par Waly Ndiaye

(…) Le leader syndical, est un homme humble, formé et cultivé, Je ne fais pas allusion à des diplômes, sérieux et véridique, critique vis-à-vis de soi même, critique mais objectif à l’égard de l’autre, un homme qui s’assume et assume ses actes dans leurs forces et faiblesses, qui refuse la concussion et la compromission, qui œuvre pour l’intérêt collectif

Au regard de ces considérations il faut bien passer à la loupe les cibles de Sidya depuis le régime précédent, c’est presque exclusivement des Ministres, quelques Autorités à la tête d’ Etablissements Publiques, rarement des Chefs d’Entreprises parce qu’ il n’est pas présent dans les Entreprises et ces derniers sont moins perméables à la Pression. C’ est dans une telle logique éculée qu’il faut inscrire les sorties quasi obsessionnelles et calomnieuses, de ce mercenaire de la diatribe, contre le camarade Ministre en charge du Travail, Président du PIT et au-delà de sa personne, contre son Parti, dans les organes de presse écrites et parlées de la place. Dans l’Observateur N°3871 du Jeudi 18 Août on le cite « ce dossier n’est pas clos, nous allons pourrir la vie à Mansour » Alors, mon ami Sidya, j’ai envie de te demander dans quel registre comptez-vous jouer ? Syndical ou politique ? De toute façon, nous vous attendons de pied ferme

En tout état de cause au plan syndical, le Ministre Mansour SY est en train d’exécuter correctement la feuille de route que le Chef de l’Etat lui a tracé, depuis l’audit biométrique qui a donné les Résultats que l’on connaît avec ses externalités importantes pour une fonction Publique rénovée, le Pacte de stabilité que vous avez signé, accompagné d’un plan d’action dont le financement et la mise en œuvre sont en cours, la mise en place d’un Haut Conseil du Dialogue Social et tant d’autres bonnes initiatives que vous-même, sidya, porte parole du Front et tous les membres de ce groupe, avaient reconnu et salué au cours d’une audience qu’il vous a accordée récemment sur la question des 300 millions et où vous tous avez ressassé que Mansour sy était le meilleur Ministre que la République ait connu, à la tête de ce Ministère. A lors qu’est-ce qui explique en moins de deux mois ce jeu de pirouette, ce revirement spectaculaire?

Bien sûr, c’est l’argent et certainement la lutte des places autour de tout Pouvoir. Non, il faut arrêter cette pratique malsaine, comme ce fut le cas dans le passé, que des leaders syndicaux troquent leur manteau de syndicaliste avec celui de charlatan politico-syndical aux ordres de forces occultes aux appétits insatiables en perpétuelle quête de positionnement ou de positions politiques dans l’appareil d’Etat. Cela n’honore pas le mouvement syndical et est aux antipodes des préoccupations des travailleurs qui aspirent à une paix sociale dans leur entreprise, à un renforcement de capacité pour une productivité équitablement partagée. Voilà l’enjeu de l’heure mon cher sidya et non la lutte au tour d’un magot dont la destination, la répartition a suivi des règles que vous-même avez approuvées et signées dans des documents vérifiables( Art. 8 de du PACTE de Stabilité sociale et d’Emergence Economique, procès verbal de Réunion d’arbitrage sur la Représentativité présidée par le PM, à laquelle vous avez pris part en 2013 et dont les conclusions ont prévalu depuis sans contestation, jusqu’à l’arrivée des 300 MILLIONS qui ont aiguisé évidemment des appétits. De là à perdre la tête jusqu’ à promettre de pourrir la vie d’un Ministre qui s’est préoccupé de votre Etat de santé par tous les moyens personnels pour vous sauver la vie, la psychanalyse s’invite pour le cas de sidya.

Les insinuations calomnieuses d’absence de transparence, ou de ristournes non seulement tombent d’elles mêmes au regard de la rigueur affichée dans la mise en place, le décaissement de l’Argent et la mise en ligne sur le site du Ministère, de la clef de répartition et de toutes les opérations y afférentes mais cachent mal cet esprit malsain consistant à prendre l’autre pour ce que l’on est et qu’il n’est pas.

Sur le plan politique les attaques contre le Pit que tu qualifies de parti  « Yobaléma » corroborent encore les insuffisances dans ta formation syndicale, ton faible niveau de culture politique et géopolitique, ton incapacité au-delà des vociférations dans les médias d’analyses socio politiqus pouvant t’amener à apprécier correctement pour mieux comprendre, ta société, la nature des forces en jeu, leur poids, leurs rôles respectifs. Cela se comprend aisément dans la manière dont vous êtes entré par effraction dans le mouvement syndical et pour lequel vous avez toujours pris vos distances, c’est pour cela que le lien historique, ombilical entre un parti révolutionnaire avant-gardiste comme le PIT et la classe ouvrière d’une société donnée, vous échappe au point de s’attaquer au PIT en voulant le réduire seulement à son aile politique et à un parti « yobaléma ». Ce faisant vous feignez d’oublier royalement que même si cela était, on ne faisait que rendre à César ce qui revenait à César, au regard du Rôle central et précieux que le PIT et ses animateurs ont toujours joué dans les Dynamiques de transformations sociales et démocratiques qualitatives de ce pays. Vous n’ignorez pas sans doute que votre lieutenant, sans lequel vous n’iriez certainement pas LOIN est un produit perdu du PIT comme ils sont des milliers dans toutes les organisations politiques, sociales, économiques, dans la société civile, mais ils gardent le capital affection intact.

Donc que tous ceux qui prennent le PIT comme parti « yobaléma » se détrompent, le PIT est un parti avant-gardiste, au service exclusif du peuple ce qui justifie son omniprésence dan toutes le luttes pour l’émancipation et au sein des rassemblements des forces patriotiques pour des transformations qualitatives. Il en a été ainsi dans les périodes1989-1993 pour faire face aux défis extérieurs auxquels le pays devait faire face, mais aussi dans les périodes charnières 1998-2000 ce qui a produit la première alternance et 2009- 2012 avec le ASSISES avec les slogans « Fippu » puis « NA deem » puis les Benno ayant abouti à la deuxième alternance et depuis Bennoo aux commandes, travaille à répondre aux attentes des populations dans un environnement difficile et pollué. Non sidya le PIT n’est pas et ne sera jamais un parti « yobaléma»

*Le titre est de la Rédaction

Waly Ndiaye

syndicaliste de la vieille garde

et militant du PIT- Sénégal,

Conseiller Ministre du Travail

Wandiaye @gmail. com