» La liberté, c’est l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite » ; en ces mots, Rousseau met le doigt sur cette différence entre la liberté naturelle et la liberté civile. Le gouvernement qui nous dirige, démontre que nos hommes au pouvoir, agissent selon leur bon plaisir. Ce qui finit par produire ce quel’on appelle le despotisme.
Il y’a lieu de rafraîchir la mémoire de ceux qui sont aux affaires. Car, se retrouver à la tête d’une nation, implique dans tous ses choix, faits et décisions une reconnaissance de la coexistence des lois et libertés. Une donne valable aussi bien au niveau du commandement qu’à celui des administrés. C’est pourquoi d’ailleurs, la Déclaration Universelle des Droits de L’Homme définit la liberté, comme le pouvoir de faire » tout ce qui ne nuit à autrui « . N’avions-nous pas appris que chaque droit pour un être humain, est un devoir pour son semblable, et vice-versa ?
Un Prisonnier Encombrant
Toute la classe politique — ou du moins sa grande majorité — est tombée dans la gueule du loup des manigances et autres subterfuges du » Roi « . Cette fois-ci, bien manœuvrant, le premier citoyen sénégalais mène sa barque au port désiré. L’étape historique de son mandat que nous venons de vivre — un lancement d’un Dialogue National, Social ou Politique — n’avait comme soubresaut qu’un déclenchement du processus menant vers la libération du fils de l’ancien Président Wade. Dont la détention carcérale devient de plus en plus, une grande obstruction, à la bonne marche de tout ce qu’entreprend notre gouvernement. Permettez-nous de dire : » C’est tout comme ! « .
Si non, comment après s’être enrichi illicitement, à hauteur de centaines voire de milliers de Milliards du contribuable, suite également à une instruction judiciaire bien médiatisée et à un procès accouchant d’un verdict clair et précis, revient-on sur cette affaire ? Pour ensuite, en quelque sorte, dire au peuple sénégalais < < Nous avons été trompés... Les accusations ne tenaient pas la route... La CREI est une mauvaise juridiction... Le détenu, quoi que l'on dise, est un frère... Nous sommes de la même famille etc >>. Brusquement, la dame Aîda Ndiongue est devenue une sœur adorée, et, le sieur Karim, le frère bien-aimé. De qui se moque t-on ?
Si le premier parmi nous ne taquine pas présentement le feu, il est entrain de se jouer du peuple sénégalais. Qui pourtant l’eut bellement élu, avec 65% de suffrages. Mais, aujourd’hui, face à cette triste rupture, à la pseudo- impunité et à une gestion loin de la sobriété et dépourvue de vertu , la déception s’agrandit et prend une ampleur d’une dangerosité incommensurable. Jusqu’à ce jour, il n’y a eu que de beaux discours, de gigantesques promesses, du tape-à l’œil ( Poses de premières pierres, Bourses familiales, Couvertures Maladies Universelles, Baisse du coût de loyer ). Ces quelques cas précités, n’ont pas du tout amélioré la quotidien du citoyen sénégalais. Rien n’a reflété positivement dans le panier de la ménagère. Au finish : un paysage socio-économique marqué par une massification continue de hères gisant dans un misérabilisme exagéré.
Un Homme Averti..
Nous allons secouer encore la mémoire du » Roi » et de sa Cour. S’il ne s’agissait que des réalisations, d’abord immobilières ( Cités, Ecoles, Lycées, Universités, Hôpitaux, Maisons de santé, Institutions touristiques et culturelles ), puis infrastructurelles ( Routes , Ponts, Échangeurs ,Bassins de rétentions), sans oublier cette faculté de générosité financière et matérielle ( Argent, Voitures, Maisons, Passe-ports diplomatiques et de services, Gratuité de voyage aux lieux saints de la Mecque et de Rome ), Wade n’aurait pas perdu le pouvoir.
Donc, que le premier magistrat de notre terroir sache que, seul pouvait être son sauvetage, la satisfaction de son peuple à travers ces cinq besoins animaux de l’homme : manger, travailler, dormir, se soigner et s’habiller. Et non, une ambition irréfléchie de réunir autour de son pouvoir, l’opposition la plus significative. Que cette dernière également ne perde de vue, qu’en politique, l’objectif principal d’un parti ou d’une coalition, c’est la conquête du pouvoir. Ce n’est pas en voulant obtenir le beurre et l’argent du beurre, que l’on y réussira.
Sans rancune aucune.
Elhadj Yvon Mbaye
Journaliste- formateur
Tel : 77 179 19 38
E-Mail : olympress45@yahoo.fr
mowaaye. fii mome kou yewo ak seu discours moralisateur melni yeneu hameu lou gueune pour tout le monde tout le temps. tous des verbeux beugueu siiw kesse. attendez d etre o affaires et pendant ce temps economisez votre plume.