Le poète Jean Yves Meuric de la Nouvelle Calédonie a effectué une visite au Sénégal du 02 au 09 octobre 2019. Il revient sur son séjour à Rufisque qui l’a fait « citoyen d’honneur » de la vielle ville. Il aborde également des projets d’avenir, lui qui a consacré 50 textes sur les 1500 qu »il a déjà publié la cité de Kumba Lamba
« Les rufisquois m’ont réservé un accueil royal en commençant par le maire de la ville M. Daouda Niang et de toute l’équipe municipale ». C’est en ces termes que le poète Jean Yves Meuric a qualifié son séjour dans la cité de Kumba Lamba.
« J’ai les étoiles plein la tête. Ma visite à la maison des esclaves a retenu mon attention. Surtout quand, j’ai franchi la « porte du non retour « , là ou tous les grands de ce monde ont mis les pieds », a t-il déclaré.
M. Meuric remercie l’edile de la Ville et aussi le professeur Meissa Ndiaye Beye qui lui a permis de découvrir les trésors cachés de Rufisque comme l’église Sainte Agnes, le cimetière des tirailleurs sénégalais, la première Mosquée de l’Afrique entre autres .
Pour le choix de la cité rufisquoise, il précise que c’est son ami Ibou Dia par qui tout est parti et qui a tout fait pour que cette visite soit un succés. Le poète a aussi visité la fondation Léopold Sédar Senghor ou il a découvert des écrits du poète président datant de 1974 sur les peuples Kanaques de Nouvelle Calédonie. Il n’oublie pas aussi son pèlerinage au monument de la renaissance et du musée des civilisations noires de Dakar.
Lors de son séjour à Rufisque, il a déposé une gerbe de fleurs au nom de la Ville de Koné dont le maire a décerné une médaille de la Ville au maire de Rufisque M. Daouda Niang, un objet en Nickel, symbole de la Nouvelle Calédonie
Pour la suite de ce voyage, le poète néo calédonien en concert avec les autorités de sa ville sont en train de travailler sur les projets à mettre en oeuvre dans le domaine de l’environnement et de la santé dans une coopération entre la Ville de Rufisque et la Polynésie française en général et la Nouvelle Calédonie en particulier.
Pour terminer le « rufisquois de cœur » prie pour que « Kumba Lamba », le génie protecteur de la vielle ville, fasse bouger les populations pour contrer l’avancée de la mer et prévenir les maladies dangereuses. Car le danger est là et il entend jouer sa partition comme tout bon rufisquois.
Première mosquée de l’Afrique?
J’aimerai en savoir plus, toute information sera la bienvenue.
Merci.