Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a préconisé samedi à Dakar la constitution d’un « gouvernement d’union internationale » pour résoudre les « grands problèmes transnationaux » causés par « l’immobilisme, l’égoïsme ou l’indifférence » de l’être humain.
« La plus grande menace qui nous guette aujourd’hui, ce n’est pas seulement le terrorisme ou le changement climatique. C’est actuellement le virus Ebola. C’est la plus grande menace qui nous guette, aux côtés de celles que je vais vous citer : l’immobilisme, l’égoïsme ou l’indifférence », a expliqué M. Diouf lors de la cérémonie d’ouverture du 15e sommet de l’OIF, à Dakar.
Selon lui, « la plus grande menace » contre l’humanité consiste aussi à « renoncer à la solidarité » et à « faire prévaloir les intérêts particuliers sur l’intérêt général de la famille humaine ».
Pour parer à cette menace, a suggéré Abdou Diouf, les Etats du monde, ceux de l’OIF compris, doivent bâtir un « socle de la responsabilité universelle, en remettant entre les mains d’un gouvernement d’union internationale la résolution de grands problèmes transnationaux ».
Il estime que le « monde » est actuellement « secoué de convulsions, fracturé par des inégalités, démuni face à des menaces nouvelles (…) en proie à une crise économique persistante » et « en perte de valeurs ».
M. Diouf a aussi dépeint un « monde très peu soucieux du futur », un monde « sans cap et sans capitaine ».
Aps