Paris (AFP)-La hausse attendue des taux américains, ceux négatifs de la BCE ou encore le Brexit sont autant d’événements extérieurs qui pèsent sur l’économie africaine sans qu’elle ait les moyens d’intervenir, a expliqué à l’AFP le secrétaire général adjoint de l’ONU, Carlos Lopes.
“Le climat international n’est pas très favorable pour l’Afrique et ce sont les raisons de l’essoufflement de la croissance de ces deux dernières années sur le continent”, affirme M. Lopes, également secrétaire exécutif de la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique.
Une tendance confirmée par le FMI qui a réduit en juillet de près de la moitié sa prévision de croissance cette année pour l’Afrique subsaharienne à 1,6% contre 3% auparavant, soit la plus faible depuis plus de dix ans. Il prévoi