La disparition de Seydina Ababacar Ndiaye inquiète sa famille depuis dix jours. Ce sont dix journées marquées par l’angoisse, les recherches incessantes et une attente insoutenable. Dans une autre situation, les forces de l’ordre auraient dû être présentes pour coordonner ces recherches, mettre en œuvre les moyens nécessaires et activer leurs ressources.
Malheureusement, la famille de Seydina se retrouve seule dans sa recherche. Elle ne bénéficie que de son propre dynamisme et du soutien de quelques citoyens bienveillants. Toutes les démarches auprès de la police et de la gendarmerie ont été accomplies : les autorités ont été alertées, les informations transmises, les photographies diffusées. Cependant, celles-ci ne semblent pas avoir engendré de suite concrète. Il n’y a eu aucun appel, aucun suivi, aucune aide dans les démarches, juste un rapport formellement établi puis archivé.
Pour la famille, il s’agit de retrouver leur frère, qui pourrait être désorienté ou en danger. Pour eux, c’est plus qu’un simple fait divers ; c’est une douleur constante, une inquiétude grandissante exacerbée par le silence des autorités. Ils ne souhaitent pas l’impossible, mais demandent seulement qu’il y ait un minimum de responsabilité et d’humanité.
Ce cri du cœur a été relayé sur le site Kawtef, qui a partagé cet appel désespéré pour que Seydina Ababacar Ndiaye ne soit pas oublié, et pour rappeler que derrière chaque disparition se cache une famille en souffrance.
