Presqueurs glanés par le Sénégal dans les organisations internationales sous interrogation

La désignation récente de Sidi Ould Tah à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) a suscité de nombreux commentaires au sein du paysage politique et médiatique. Au Sénégal, certains ont évoqué une « grande défaite » pour le pays, souvent comparée à une défaite sportive majeure, alors que la compétition regroupait cinq candidats différents.

Selon certains observateurs, cette situation résulterait d’une diplomatie jugée chaotique. Adji Diarra Mergane Kanouté, ancienne vice-présidente de l’Union Interparlementaire, souligne que plusieurs candidats sénégalais de premier plan ont essuyé des revers à l’international, pointant du doigt des défauts diplomatiques répétés. Parmi eux, Dr Ibrahima Socé Fall et Abdoulaye Bathily n’ont pas réussi à décrocher respectivement des postes au sein de l’Organisation mondiale de la santé et de la Commission de l’Union africaine.

Le scepticisme n’est pas rare vis-à-vis des candidatures sénégalaises à des postes internationaux prestigieux. Certains analystes estiment que la nation ne peut revendiquer tous les postes de responsabilité, en raison d’un « trop-plein sénégalais ». Historiquement, le Sénégal a, il est vrai, occupé de nombreux postes influents au niveau continental et mondial, ce qui pourrait expliquer une réticence actuelle à lui confier de nouvelles responsabilités, afin de rééquilibrer la répartition des charges aux dépens d’autres talents africains.

Des figures illustres telles que Cheikh Boubacar Fall, Amadou Makhtar Mbow ou encore Jacques Diouf représentent cette suprématie sénégalaise passée. À l’époque coloniale, le pays s’était taillé une place privilégiée en tant qu’ancienne capitale de l’AOF, dotée de certains des meilleurs établissements d’enseignement de la sous-région.

La stratégie pour les Sénégalais pourrait désormais passer par une tempérance de leurs ambitions internationales momentanées, pour faire de la place à d’autres talents africains. L’éventail de nominations récentes confirmées, dont celle du Professeur Alioune Sall à la Commission de Droit international de l’ONU, en témoigne. Cela montre que les succès des Sénégalais dans les organisations internationales sont parfois le fruit d’une progression professionnelle de longue haleine, plus que d’une diplomatie active du pays.

Cette analyse repose sur un texte détaillé lu sur le site de Sud Quotidien. Elle met en perspective les défis et les succès des candidatures sénégalaises à l’international, en expliquant que cette situation actuelle peut aussi être une opportunité pour réévaluer les ambitions internationales du pays.

One thought on “Presqueurs glanés par le Sénégal dans les organisations internationales sous interrogation

  1. Sy sy

    Chers concitoyens revenons sur terre dans le passé nous étions les meilleurs mais il y’a 60 ans parce que nous étions épaulés par la France qui nous mettez au-devant de la scène pour son intérêt et les sénégalais aussi faisait de leur mieux pour refléter les meilleurs mais cela pendant 60 ans entre temps le monde a évolué les autres africains aussi ont évolué et les intérêts aussi de part et d’autre ont changé. Alors acceptons que les autres africains aussi ont échangé et évolué par contre nous sénégalais sommes resté à marquer le pas. Réveillons-nous pour faire un grand bond comprenez le jube jumbanté jubale. Beaucoup suivent le pastef mais ils leur restent encore à comprendre Pastef c’est une nouvelle révolution profonde dans les mentalités, dans les actes, dans la réflexion hé réveillez-vous sénégalais le chemin est long c’est d’abord le réveille des consciences et poursuivre avec PROS.

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