À Washington, deux ressortissants étrangers ont été formellement accusés par des grands jurys fédéraux en Californie et au Wisconsin. Ces accusations concernent une tentative de transfert illégal de technologies militaires américaines vers la Chine, ainsi que des efforts pour réduire au silence un dissident américain.
Cui Guanghai, originaire de Chine, âgé de 43 ans, et John Miller, citoyen britannique et résident permanent aux États-Unis, âgé de 63 ans, ont été inculpés pour des faits de harcèlement interétatique, de complot, contrebande, et violation de la loi sur le contrôle des exportations d’armement.
Le procureur adjoint Todd Blanche a souligné : « Les accusés ont pris pour cible un résident américain pour avoir exercé son droit constitutionnel à la liberté d’expression et ont conspiré pour faire passer des technologies militaires sensibles au régime chinois. » Il a ajouté que ces actions représentent une « attaque flagrante contre notre sécurité nationale et nos valeurs démocratiques ». Le ministère de la Justice est catégorique : il n’acceptera aucune ingérence étrangère sur le sol américain.
Selon les documents judiciaires californiens, dès octobre 2023, Cui et Miller ont recruté deux individus aux États-Unis pour empêcher un dissident de Pékin de protester contre le président chinois Xi Jinping lors du sommet APEC en novembre 2023. Ce dissident s’était déjà opposé publiquement aux politiques du gouvernement chinois.
Dan Bongino, directeur adjoint du FBI, a déclaré que « les accusés auraient comploté pour harceler et interférer avec une personne critiquant la République populaire de Chine tout en exerçant ses droits à la liberté d’expression protégés par la Constitution des États-Unis ». Ils sont également accusés d’avoir tenté d’exporter illégalement des technologies militaires sensibles vers la Chine.
Cui et Miller ignoraient que les deux recrues étaient des agents du FBI. Ces agents ont documenté leurs actions, incluant la surveillance interétatique du dissident, le placement d’un traceur sur sa voiture, la crevaison de ses pneus, et la destruction d’œuvres sculptées représentant Xi et son épouse.
Au Wisconsin, les documents indique que dès novembre 2023, les deux inculpés ont aussi cherché à acquérir des équipements de défense américains, dont des missiles, pour l’exportation illicite vers la Chine. Un paiement de 10 000 dollars a été effectué à des agents du FBI infiltrés.
Si reconnu coupables, Cui et Miller risquent jusqu’à 40 ans de prison : 5 ans pour complot, 5 ans pour harcèlement interétatique, 20 ans pour violation des lois sur les exportations d’armement, et 10 ans pour contrebande. Actuellement détenus en Serbie, les autorités américaines travaillent à leur extradition.
Cette information est fournie par nos confrères de l’agence de presse Anadolu.
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Quand il en aura fini avec notre justice les américains seront très heureux de prendre le relais.